
La traducción como empresa. Saberes del mundo y redes editoriales en largo Cinquecento
Dal 29/05/2025 al 30/05/2025 a Barcelone (Espagne)
Responsables :
Jean-Marie Martin (CNRS, Orient et Méditerranée - UMR 8167), Cristina Carbonetti-Vendittelli (Roma 2-Tor Vergata).
Il n'existe pas pour l'Italie de répertoire des cartulaires semblable à celui d’Henri Stein pour la France. L'Italie a pourtant produit, à la fin du XIe et surtout au XIIe siècle, dans ses régions centro-méridionales, les imposants cartulaires-chroniques (ou ensembles de cartulaires et de chroniques) compilés à Farfa, à S. Sofia de Bénévent, au Mont-Cassin, à S. Vincenzo al Volturno, à S. Clemente a Casauria, à S. Benedetto di Carpineto. A côté des constructions complexes, il existe une quantité de simples cartulaires (tel celui de S. Maria del Gualdo), qui ne se distinguent de la production française que parce qu'ils contiennent presque exclusivement des copies d'actes notariés ; on peut d'ailleurs se demander si l’existence précoce d'un notariat en Italie a eu une influence (et laquelle) sur la compilation des cartulaires. La compilation de séries d'actes n'est d'ailleurs pas strictement limitée à la période prise en compte. On peut certes remonter difficilement au-delà de la seconde moitié du Xe siècle, époque à laquelle a été compilé (entre 966 et 983) le « Codice bavaro », cartulaire de la cathédrale de Ravenne, écrit sur papyrus : il ne semble pas que l'époque carolingienne ait utilisé de telles copies. En revanche, le rassemblement de copies d'actes s'est poursuivi bien après le XIIIe siècle : ainsi, à la fin du Moyen Âge et au début du XVIe siècle fut compilé l'« Antico inventario » du monastère des SS. Severino e Sossio de Naples ; de la même période et des siècles suivants datent de nombreux « Libri rossi », concernant souvent une ville et non un établissement religieux particulier : ainsi le Liber rubeus de Faenza (XVIIIe siècle) ; également au XVIIIe siècle, l'archevêque Annibale De Leo rassemblait les copies des documents de sa cathédrale (aujourd'hui en majeure partie perdue) et deux entreprises semblables étaient menées au Mont-Cassin. Mais plus on avance dans le temps, plus la finalité de la compilation change, passant d'un but pratique — conserver la mémoire des biens — à une vision purement historique : ce ne sont plus des cartulaires à proprement parler ; c'est pourquoi on compte choisir pour terme le XIIIe siècle.
Une place à part doit être réservée aux « condaghi » sardes, qui ne sont pas sans parenté avec les cartulaires, mais sont établis dans un cadre juridique et documentaire radicalement différent de celui de l'Italie continentale. On s'efforcera d'établir une chronologie plus précise de la compilation des véritables cartulaires, presque tous établis au sein d'une institution monastique, dans le but de sauvegarder et d'administrer son temporel ; presque tous se présentent comme des volumes, mais un au moins, le cartulaire grec de la cathédrale d'Oppido en Calabre, est un rouleau. La presque totalité est axée sur la propriété foncière (et sur les droits et privilèges) ; mais on sait que le Liber largitorius de Grégoire de Catino est un cartulaire des concessions de Farfa. On tiendra compte également de quelques faux cartulaires, ceux notamment dont Pierre Diacre s'est fait une spécialité dans la première moitié du XIIe siècle (Registrum sancti Placidi, Epitome chronicorum Casinensium). Sur ces bases, on pourra établir une grille typologique dans laquelle on placera les diverses unités, qu'on s'efforcera de dater (quand ce n'est pas encore fait). ILe temps est donc venu de tenter une synthèse sur le sujet, c'est-à-dire d'une part de repérer les cartulaires italiens et d'en faire un catalogue avec une bibliographie, d'autre part d'en proposer une étude qui tienne compte de la géographie, de la chronologie et, surtout, de la typologie.
Partenaires
Opérations prévues
Une réunion annuelle, peut-être parfois deux, et quelques éventuelles missions dans des archives italiennes ; publications d’articles dans des périodiques (par exemple les MEFRM).
Résultat attendu
Un ouvrage de synthèse
Participation EFR
Support logistique ; éditeur
Questa pagina è una traduzione dal francese, aggiornata il //
Programmes structurants (2022-2026)Axe 1 – Espaces maritimes, littoraux, milieux insulaires Axe 2 – Création, patrimoine, mémoire Axe 3 – Population, ressources, techniques
Axe 4 – Territoires, communautés, citoyenneté Axe 5 – Croyances, pratiques et institutions religieuses Axe 6 – L’Italie dans le monde |
Projets financés par l'Agence nationale de la Recherche (ANR)Axe 2 – Création, patrimoine, mémoire
Axe 3 – Population, ressources, techniques Axe 4 – Territoires, communautés, citoyenneté
Axe 5 – Croyances, pratiques et institutions religieuses
Axe 6 – L’Italie dans le monde
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Projet franco-allemand financé par l'Agence nationale de la Recherche (ANR) et la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG)Axe 6 – L’Italie dans le monde
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Projets européens (Horizon 2020)Axe 1 – Espaces maritimes, littoraux, milieux insulaires
Axe 5 – Croyances, pratiques et institutions religieuses |
Projets ImpulsionAxe 2 – Création, patrimoine, mémoire
Axe 3 – Population, ressources, techniques
Axe 4 – Territoires, communautés, citoyenneté
Axe 5 – Croyances, pratiques et institutions religieuses
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