Le monde de Giovanni Botero : décrire, découper, organiser. Une lecture collective des "Relazioni Universali", II
Paris, Centre Alexandre Koyré
The 12/05/2018 from 09 h 30 at 17 h 00
Journée d’étude du programme BABELROME
Org. Elisa Andretta (CNRS) et Antonella Romano (EHESS), avec la participation des Universités de Chieti et de Rome-La Sapienza.
Programme
9h.30 : Introduction par Elisa Andretta et Antonella Romano
10h : Première partie. « Relations »
Modérateur : Romain Descendre
Le thème « Relations » nous permettrait de revenir sur la catégorie qui structure le projet de Botero et la nature de la procédure cognitive qu’elle mobilise. S’agit-il d’un genre (éventuellement épistémique »), de l’articulation de plusieurs genres, d’une structure narrative, d’une mise en écriture spécifique d’expériences du monde ? A interroger le choix de Botero, c’est autant la dimension discursive et performative du texte qui est visée que ses enjeux épistémologiques et politiques (sur le rapport aux sources et à l’expérience, sur le poids respectif de la description et de l’observation, sur les répertoires de "l’objectivation", sur le rôle des images et sur leur rapport au texte...), ainsi que sa relation avec d’autres formes contemporaines de mise en écriture du monde.
José Pardo Tomas, “Relaciones de l’empire espagnol au temps de Botero
Giovanni Pizzorusso, “Nouvelles du monde pour l’état pontifical au temps des RU”
Discussion
13h : Déjeuner
14h : Deuxième partie. « Détails »
Modératrice : Maria Antonietta Visceglia
Avec le deuxième thème « Détails », on vise d’une part à traquer dans le texte de Botero les modalités de construction du savoir dans leurs différentes échelles, en se concentrant sur le micro : le détail pour signaler l’exceptionnel, l’unique, la rareté en vue de rendre compte du tout, du général qui inclut l’absence d’information, le mé-connaissance recouverte par l’abondance de détails ? en vue de jeter les fondements d’un discours général qui recouvre une densité variable de « couverture » du monde (qui en constitue aussi une sorte d'appropriation politique et spirituelle) ? Cette deuxième dimension invite notamment à réfléchir sur les espace lointains, ceux dont la densification des savoirs qui les caractérisent peuvent mettre en évidence les dynamiques de capitalisation à l’œuvre à Rome, à l’échelle globale.
Michela Bussotti, "Traces de Chine: Botero et Carletti en perspective"
Margherita Farina, "Le Moyen-Orient de Botero"
Discussion
17h.30-19h : Réunion fermée du groupe de recherche Babel-Rome
19h.30 : Dîner