Élodie Paris
elodie.paris(at)univ-lyon3.frDocteure en Archéologie des Mondes Antiques
Chercheuse associée au laboratoire ASM (Archéologie des Sociétés Méditerranéennes – UMR 5140)
- Numismatique protohistorique et antique
- Histoire économique du monde romain
- Influences méditerranéennes dans les processus de monétarisation
- Archéologie des centres économiques du bassin méditerranéen
- Archéologie des dépôts cultuels et funéraires
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Thèse de doctorat
Influences massaliètes et italiques sur la monnaie en Languedoc (VIe s. av. n. è. - 14 de n. è.), sous la direction de Sandrine Agusta-Boularot (Université Montpellier III) et de Katherine Gruel (E.N.S.). Soutenue le 11 décembre 2017.
Cette thèse porte sur les influences massaliètes et italiques sur la monnaie en Languedoc, depuis son apparition en Gaule méditerranéenne (fin du VIe s. av. n. è.) jusqu'au principat d'Auguste. Cette région interagit avec plusieurs puissances méditerranéennes qui changent son rapport à l'économie. Dans un premier temps, des colonies phocéennes puis massaliètes jalonnent le littoral. Des contacts fréquents existent avec le monde carthaginois jusqu'aux guerres puniques. Puis, à l'issue de ces dernières, Rome devient la puissance économique en Méditerranée occidentale. Ces connexions ont des conséquences sur le développement du négoce languedocien. En remettant la monnaie dans son contexte archéologique, ce travail de doctorat a cherché à comprendre les conséquences économiques et monétaires de l'installation romaine dans le sud de la Gaule, les rapports entre Marseille et Rome sur ce territoire, les phases de monétarisation du Languedoc mais aussi la part de responsabilité des dirigeants locaux. Cette thèse a permis de saisir des évolutions dans l'adoption de la monnaie mais aussi ses enjeux pour les différents acteurs.
- Projet de post-doctorat
La monnaie en Gaule Cisalpine. Processus de monétarisation et influences méditerranéennes (Ve s. av. n. è. - 14 de n. è.)
La Gaule Cisalpine est spécifique par son faciès culturel à fort caractère celtique. Des agglomérations se structurent et mettent en place un système monétaire commun à partir du IVe siècle. Dès l'apparition de la monnaie dans cette région, une multitude d'influences sont perceptibles : massaliète, étrusque et celte à travers le choix du prototype, des légendes adoptées et de l'iconographie reproduite. Ce travail vise à mettre en évidence la monétarisation précoce de l'espace cisalpin, dans laquelle prennent place une multitude d'acteurs. L'étude de la monnaie en contexte archéologique permet de déterminer le degré d'intervention de la puissance romaine, ainsi que ses rapports avec les élites locales et la cité massaliète. Le contrôle du territoire cisalpin par Rome sera donc abordé à travers la monnaie, ce qui pourrait remettre en cause l'idée d'une domination romaine uniforme de l'économie monétaire. Les adaptations locales sont en effet nombreuses et devront être toutes prises en compte. Nous proposons ici une approche économique des marges du monde romain et du monde romain lui-même, à partir des premiers contacts, qui éclaire sous un jour nouveau les mécanismes de la conquête de l'espace cisalpin.
CV HAL-SHS : https://cv.archives-ouvertes.fr/elodie-paris
Remembrances
Souvenirs d'anciens membres recueillis par Jean-François Dars et Anne Papillault (Paris, novembre 2018)
Film documentaire réalisé à l'occasion du lancement de l'association des Amis de l'EFR au Collège de France le 21 novembre 2018
Visionner le film sur la chaîne Youtube de l'EFR
Que deviennent les anciens membres de l’École française de Rome ?
Quel est l’apport du séjour à l’École française de Rome dans la carrière d’un membre ?
C’est pour tenter de répondre à cette question qu'une enquête sur le devenir professionnel des membres entre 1974 et 2004 a été confiée à Annie Verger, docteur en histoire de l’art et en sociologie, et Gabriel Verger, avec l’aide technique de Julien Cavero, pour les traitements cartographiques et statistiques.
L'enquête qui a duré environ 18 mois, entre l'automne 2012 et la fin de l’hiver 2014, a porté sur la carrière de 185 membres sortis de l’EFR au cours de ces trente années.
Consultez la synthèse du rapport sur le devenir des membres entre 1974 et 2004 (pdf)
Voir également le devenir des membres entre 2004 et 2014 (pdf)