Élodie Oriol
elodie.oriol(at)efrome.itMembre de l’ERC (Consolidator Grant) PERFORMART - Horizon 2020 ; Grant agreement n° 681415
Chercheuse associée au laboratoire TELEMMe (UMR 7303) et membre du LIA MediterraPolis
- Histoire urbaine, sociale et culturelle de Rome au XVIIIe siècle
- Histoire du mécénat et des pratiques culturelles dans l’Europe moderne
- Économie et culture matérielle du spectacle vivant (théâtre, musique, danse) dans l’Italie moderne
- Reconstitution et valorisation du patrimoine musical italien (XVIIe-XVIIIe siècles)
- Thèse de doctorat
Vivre de la musique à Rome au XVIIIe siècle : lieux, institutions et parcours individuels, sous la direction de Brigitte Marin et Renata Ago, Aix-Marseille Université / Sapienza Università di Roma, soutenue le 6 décembre 2014. A paraître dans la Collection de l’École française de Rome.
La recherche est centrée sur l’étude des « métiers de la musique » dans une perspective d’histoire sociale. La thèse analyse les lieux et institutions d’exercice, les pratiques observables dans chacun d’eux, en prenant en compte leurs singularités comme leurs imbrications ou porosités, ainsi que le déroulement des carrières, à partir d’évaluations quantitatives et de la reconstitution de parcours individuels. Elle vise également, grâce à des archives variées (archives de la Congrégation de Sainte-Cécile, archives privées des grandes familles aristocratiques, archives notariales, archives paroissiales, archives des chapelles et des théâtres), à appréhender les conditions sociales des musiciens, en s’attachant aux revenus, aux hiérarchies, aux protections et aux mobilités.
Prix de thèse d’Aix-Marseille Université en 2015.
- Recherche post-doctorale en cours
Mesurer le talent au XVIIIe siècle ? Rémunération et gratification des artistes de la scène dans la péninsule italienne
Au croisement de l’histoire sociale et de l’histoire économique, cette recherche vise à saisir les ressorts des transformations sociales au cours du XVIIIe siècle dans le milieu des artistes de la scène (musiciens, comédiens et danseurs). L’intérêt de l’étude transversale proposée est d’établir des comparaisons entre des acteurs qui ont un usage commun de la scène, en observant les processus de distinction à l’œuvre dans chaque catégorie. Ces artistes, qui participent à la création de spectacles, connaissent, à des degrés et selon des temporalités différentes, des évolutions modifiant progressivement leurs conditions économiques et leurs positions dans la société.
L’étude prévoie l’analyse des ressources que les artistes tiraient de leurs pratiques, en y associant une étude des jugements d’ordre spirituel, moral ou esthétique, qui pouvaient déterminer la formation des rétributions. Comment l’imputation de talent se concrétise-t-elle dans la condition matérielle et économique des artistes ? Dans quelle mesure a-t-elle une influence sur les rémunérations et les gratifications ? Enfin, comment le talent permet-il à l’artiste d’acquérir une plus grande autonomie ?
Voir les publications à jour →
Choix de publications
MONOGRAPHIE
- Vivre de la musique à Rome au XVIIIe siècle, EFR, Rome, 2021.
DIRECTION D'OUVRAGE
- Goulet Anne-Madeleine, Dominguez José María, Oriol Elodie (dir.), Spectacles et performances artistiques à Rome (1644-1740). Une analyse historique à partir des archives familiales, EFR, Rome, 2021.
ARTICLES DANS DES REVUES À COMITE DE LECTURE
- « Engagements et circulation des artistes au XVIIIe siècle. Le cas des théâtres Alibert et Argentina de Rome », dans Mélanie TRAVERSIER (dir.), Musiques nomades : objets, réseaux, itinéraires (Europe, XVIIe-XXe siècles), numéro thématique de Diasporas, 2016, n°26, p. 93-113.
- « Dynamiques de professionnalisation et jeux de protection : pratiques et enjeux de l’examen des maîtres de chapelle à Rome (1784) », dans Mélanie TRAVERSIER (dir.), Revisiter l’histoire sociale et politique de la musique années 1770-1830, numéro thématique des Annales historiques de la Révolution française, 2015, n°379, p. 47-69.
CONTRIBUTIONS DANS DES OUVRAGES COLLECTIFS
- « Cours romaines et mécénat artistique au XVIIIe siècle : commandes et circulations urbaines » dans Thierry HASSLER et Lucie MOTTA (dir.), Noblesses dans les villes de cour (XVIIe-XVIIIe siècles), PUR, Rennes, 2022.
- « Mecenatismo e sviluppo delle carriere musicali: il ruolo delle famiglie Acquaviva, Stuart e Albani nella Roma settecentesca », dans Beatrice ALFONZETTI (dir.), Il Settecento a Roma, Viella, Roma, 2017, p. 345-363.
- « Devenir maître de chapelle à Rome: l'expérience de N. Jommelli entre contraintes et opportunités locales », dans Gianluca BOCCHINO, Cecilia NICOLÓ (dir.), Jommelliana: un operista sulla scena capitolina. Studi sul periodo romano di Niccoló Jommelli, LIM, Lucca, 2017, p. 37-52.
Enseignement
Doctorante contractuelle avec mission d'enseignement (2011-2012), puis ATER en histoire moderne (2012-2016) à Aix-Marseille Université.
Chargée de cours à l’Institut National Universitaire Champollion d’Albi et à l’Université Lumière Lyon 2 (2017-2019).
Cours thématiques : Histoire politique de la France du XVIe au XVIIIe siècle (TD, L1) ; Introduction à la Révolution française (CM et TD, L1) ; L’Europe et le monde (TD, L1 et L2) ; Histoire des modèles politiques en Europe (TD, L1) ; Femmes, genres et société dans la France moderne (CM et TD, L3)
Méthodologie : (TD, L1 et Concours du CAPES)
CAPES (Master MEEF) : Analyse de situation professions professionnelles ; Oraux de préparation aux concours
Remembrances
Souvenirs d'anciens membres recueillis par Jean-François Dars et Anne Papillault (Paris, novembre 2018)
Film documentaire réalisé à l'occasion du lancement de l'association des Amis de l'EFR au Collège de France le 21 novembre 2018
Visionner le film sur la chaîne Youtube de l'EFR
Que deviennent les anciens membres de l’École française de Rome ?
Quel est l’apport du séjour à l’École française de Rome dans la carrière d’un membre ?
C’est pour tenter de répondre à cette question qu'une enquête sur le devenir professionnel des membres entre 1974 et 2004 a été confiée à Annie Verger, docteur en histoire de l’art et en sociologie, et Gabriel Verger, avec l’aide technique de Julien Cavero, pour les traitements cartographiques et statistiques.
L'enquête qui a duré environ 18 mois, entre l'automne 2012 et la fin de l’hiver 2014, a porté sur la carrière de 185 membres sortis de l’EFR au cours de ces trente années.
Consultez la synthèse du rapport sur le devenir des membres entre 1974 et 2004 (pdf)
Voir également le devenir des membres entre 2004 et 2014 (pdf)