Résolument interdisciplinaires, se travaux s’inscrivent dans l’horizon des humanités environnementales.

« Mon séjour auprès de l’École Française de Rome me permet de reprendre une enquête entamée il y a vingt-cinq ans, dans le cadre de mon doctorat, sur les jardins italiens de la Renaissance comme collections animales et végétales à dimension encyclopédique. Envisagée dans une perspective renouvelée et actualisée au vu du récent tournant environnemental des sciences humaines et sociales, mon approche vise désormais à élaborer une histoire « écologiste » des jardins, et à les penser comme des « index » de la biodiversité mondiale, dans la lignée de la théorie du jardin planétaire proposée par Gilles Clément. Certes, la biodiversité correspond à un néologisme qui ne fut mobilisé par la biologie de la conservation qu’à partir des années 1980. Mais c’est bien toute la varietas du vivant qu’au cours du XVI^e siècle, grâce notamment à l’acclimatation d’espèces importées du Nouveau Monde et d’ailleurs, les jardins aristocratiques et universitaires semblent destinés à mettre en scène. Selon quelles modalités, et dans quels buts ? »

Participation à des projets et collaborations scientifiques 

• Il est membre du comité de rédaction des Carnets du paysage et du comité scientifique de la Fondazione Benetton Studi Ricerche (Trévise)