Édouard Coquet

edouard.coquet(at)efrome.it
Membre
Section Époques moderne et contemporaine
Docteur en histoire contemporaine (Sorbonne Université/Scuola Normale Superiore)
Ancien élève de l’École normale supérieure (Paris)
Agrégé d’histoire
Chercheur associé au Centre d'histoire du XIXe siècle (UR3550, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne-Sorbonne Université)
Aree di ricerca
  • Histoire politique, religieuse et culturelle de la France (XIXe-XXe siècles)
  • Histoire du modèle laïque et des interactions politique-religion
  • Histoire de la colonisation et de la décolonisation
  • Histoire du christianisme en situation coloniale
  • Histoire des relations internationales
Progetti di ricerca

Doctorat :

« La France coloniale et l'Église : remises en cause d'une alliance ambiguë, de 1918 au début des années 1930 »
Thèse préparée en cotutelle sous la direction de Jacques-Olivier Boudon (Sorbonne Université) et Daniele Menozzi (Scuola Normale Superiore), soutenue le 24 octobre 2020

Les années 1920 sont marquées par la reprise des relations entre la France et le Saint-Siège. Le gouvernement se situe dans une logique de contrôle et cherche à utiliser le catholicisme au service de l’influence française. Le Saint-Siège, de son côté, revendique une pleine autonomie en matière spirituelle. Cela est particulièrement observable au sujet des espaces coloniaux. Les relations Église-État y demeurent très étroites, en particulier dans les espaces où l’autorité française est concurrencée. Pour les missionnaires, l’engagement religieux est lié à la cause de l’expansion française, même si leurs divergences idéologiques avec les tenants d’une conception laïque de la colonisation conduisent à des conflits avec les autorités coloniales. Après la Première Guerre mondiale, Rome tente d’imposer un renouvellement profond des stratégies missionnaires, d’émanciper les missions à l’égard des puissances et de rompre l’alliance entre mission et colonisation.

 

Projet de recherche post-doctoral :

« Entre africanisation et émancipation du cadre colonial : le renouvellement des stratégies missionnaires, années 1930-années 1950 »

Mon projet s’intéresse au déploiement, par l’Église catholique, de stratégies de maintien renouvelées en Afrique subsaharienne, des années 1930 jusqu’aux indépendances, selon une perspective croisée entre trois des principales puissances : Grande-Bretagne, Belgique et France. J’adopte comme porte d’entrée à mon étude les délégations apostoliques établies par Rome dans ces espaces impériaux, en raison des riches archives qu’elles ont produites et du caractère transnational de leur action. Rome, à travers ses délégués, promeut une réorientation profonde de l’action missionnaire, fondée sur l’africanisation des cadres ecclésiastiques et l’amorce d’une autonomisation de l’action missionnaire par rapport au projet colonial. Mon projet met notamment à profit les fonds des archives vaticanes correspondant à la période Pie XII, ouverts en 2020.

Pubblicazioni

Choix de publications récentes :

  • « Joseph Kiwanuka, premier évêque d’Ouganda (1939) : volonté romaine, résistance missionnaire et autonomisation du clergé baganda », Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, n° 135/2, 2023, p. 381-401
  • « Entre africanisation et centralisation : stratégies romaines en Afrique subsaharienne à la fin de l’époque coloniale, années 1930-années 1950 », Monde(s). Histoire, espaces, relations, n° 22, 2022/2, p. 111-129
  • « La promotion du clergé vietnamien par Rome dans l’entre-deux-guerres : transformations conflictuelles du modèle missionnaire et appropriations locales », Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale, n° 414-415, 2022/1, p. 207-229
  • « La controverse sur le statut religieux de la Sarre : heurt de logiques entre le Quai d’Orsay et le Vatican (1921-1925) », Relations internationales, n° 186, 2021/2, p. 47-63
  • « Des ‘‘accords’’ originaux entre le Saint-Siège et la France : les négociations sur les biens de mission dans l’espace colonial français, du traité de Versailles aux décrets Mandel (1919-1939) », Archivum Historiae Pontificiae, n° 54, 2020, p. 277-294
  • « Une interprétation politique de la représentation pontificale en Syrie et au Liban : Frediano Giannini et les Églises orientales face au mandat français (1918-1936) », Social Sciences and Missions, vol. 32, n° 3-4, 2019, p. 281-310
  • Albert de Mun et la séparation de l’Église et de l’État 1904-1907, Paris, Éditions du Cerf, 2019, 286 p.
Data d'arrivo 01/09/2022
Data di partenza 31/08/2024
Vedi anche

Participation à des projets et collaborations scientifiques :

  • Membre du projet ANR « Globalvat : Rebuilding the World, Societies and the Human Person (1939-1958) : The Global Perspective of the Vatican Archives » (EFR/LARHRA)
  • Membre du projet « Du moral au social : pratiques et théories de l’enquête : autour des archives du mouvement leplaysien » (Centre de recherche en histoire du XIXe siècle)
  • Co-organisateur du colloque international « L'africanisation du clergé catholique : acteurs et pratiques de l'époque coloniale à l'indépendance », Sorbonne Université, 9-10 juin 2023
  • Chercheur associé au Centre de recherche en histoire du XIXe siècle (Sorbonne Université)
  • Chercheur affilié au Department of History, Archaeology and Heritage Studies (Makerere University, Ouganda)

 

Expérience d’enseignement :

  • Professeur d’histoire-géographie dans les académies de Créteil et Versailles (2019-2022)
  • ATER à l’UFR d’histoire de Sorbonne Université (2018-2019)
  • Doctorant contractuel, chargé d’enseignement à l’UFR d’histoire de Sorbonne Université (2015-2018)

 

Lien HAL : https://cv.archives-ouvertes.fr/edouard-coquet

Remembrances

Souvenirs d'anciens membres recueillis par Jean-François Dars et Anne Papillault (Paris, novembre 2018)

Film documentaire réalisé à l'occasion du lancement de l'association des Amis de l'EFR au Collège de France le 21 novembre 2018

Visionner le film sur la chaîne Youtube de l'EFR

Que deviennent les anciens membres de l’École française de Rome ?

Quel est l’apport du séjour à l’École française de Rome dans la carrière d’un membre ?

C’est pour tenter de répondre à cette question qu'une enquête sur le devenir professionnel des membres entre 1974 et 2004 a été confiée à Annie Verger, docteur en histoire de l’art et en sociologie, et Gabriel Verger, avec l’aide technique de Julien Cavero, pour les traitements cartographiques et statistiques.

L'enquête qui a duré environ 18 mois, entre l'automne 2012 et la fin de l’hiver 2014, a porté sur la carrière de 185 membres sortis de l’EFR au cours de ces trente années.

Consultez la synthèse du rapport sur le devenir des membres entre 1974 et 2004 (pdf)

Voir également le devenir des membres entre 2004 et 2014 (pdf)

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