Asher Salah
- la littérature juive dans l'Italie de la première modernité
- les études séfarades
- le cinéma juif dans la région méditerranéenne
« Dans le cadre du programme structurant JPOL « Des Juifs en politique dans l’Italie de la longue Renaissance (XIIIe-XVIIe siècles) : pratiques, discours, modèles », ce séjour de recherche est consacré au phénomène de l'érudition juive en latin en Italie entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Se poser la question du rapport des juifs au latin équivaut à éclairer sur leur agentivité (agency) dans le contexte politique et culturel des sociétés dans lesquelles ils vivent. Et cela tout particulièrement, dans l'Europe chrétienne à partir du XVIe siècle, alors que le néo-latin (ci-après latin) sert de lingua franca internationale de la communication intellectuelle et diplomatique, au moins jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. S'il est largement reconnu que l'hébraïsme chrétien a été un élément fondamental à la fois de la Renaissance italienne et de la Réforme protestante, le phénomène parallèle de l'érudition juive en latin n'a pas suscité une semblable attention scientifique. Le principal objectif de cette recherche est la réalisation d’une monographie sur l’usage du latin parmi les juifs. Cela devrait contribuer à une meilleure connaissance de la « politique des langues » dans les interactions culturelles et scientifiques entre juifs et chrétiens dans l'Europe de la modernité et dans le débat religieux qui se déroula non seulement en hébreu ou dans les langues vernaculaires des juifs mais aussi en latin. »
Les publications d'Asher Salah incluent une traduction en italien et une analyse du Masa‘ Be‘arav de Samuele Romanelli (Florence: Giuntina, 2006), La République des Lettres: Rabbins, médecins et écrivains juifs en Italie au XVIIIè (Boston/Leiden: Brill, 2007), L’epistolario di Marco Mortara: un rabbino italiano tra riforma e ortodossia (Florence: Giuntina, 2012), et Il mondo fuori del ghetto: I diari di Moise Vita Cafsuto, gioelliere dei Medici (Turin: Claudiana, 2022). Avec Clotilde Pontecorvo il a édité Diari Risorgimentali: due ragazzi ebrei si raccontano (Livorno: Belforte, 2017), et avec Daniela Flesler et Micha Friedman, “Genealogies of Sepharad,” Quest. Issues in Contemporary Jewish History, 18 (2020).
Remembrances
Souvenirs d'anciens membres recueillis par Jean-François Dars et Anne Papillault (Paris, novembre 2018)
Film documentaire réalisé à l'occasion du lancement de l'association des Amis de l'EFR au Collège de France le 21 novembre 2018
Visionner le film sur la chaîne Youtube de l'EFR
Que deviennent les anciens membres de l’École française de Rome ?
Quel est l’apport du séjour à l’École française de Rome dans la carrière d’un membre ?
C’est pour tenter de répondre à cette question qu'une enquête sur le devenir professionnel des membres entre 1974 et 2004 a été confiée à Annie Verger, docteur en histoire de l’art et en sociologie, et Gabriel Verger, avec l’aide technique de Julien Cavero, pour les traitements cartographiques et statistiques.
L'enquête qui a duré environ 18 mois, entre l'automne 2012 et la fin de l’hiver 2014, a porté sur la carrière de 185 membres sortis de l’EFR au cours de ces trente années.
Consultez la synthèse du rapport sur le devenir des membres entre 1974 et 2004 (pdf)
Voir également le devenir des membres entre 2004 et 2014 (pdf)