Giancarla Cilmi

giancarla.cilmi(at)efrome.it
Membre
Section Époques moderne et contemporaine
Docteure en histoire de l’art (École Pratique des Hautes Études/École du Louvre)
Chercheuse associée au laboratoire Savoirs et Pratiques du Moyen Âge à l’époque contemporaine (SAPRAT - PSL – EA 4116)
ATER à l'École Pratique des Hautes Études (2020-2024)
Domaines de recherche
  • Collectionnisme et marché de l’art (XIXe-XXe siècle)
  • Histoire sociale de l’art
  • Histoire politique et économique du patrimoine
  • Histoire des transferts culturels
  • Histoire globale et connectée
Projets de recherche

Doctorat 

« Les Jacquemart-André collectionneurs d’art italien. Acquisitions et marché de l’art entre la France et l’Italie (fin XIXe – début XXe siècle) ».

Thèse en histoire de l’art préparée en co-encadrement sous la direction de Michel Hochmann (École Pratique des Hautes Études) et Gennaro Toscano (École du Louvre), soutenue le 4 décembre 2019. Publiée par Officina Libraria (Rome, 2024).

La thèse analyse le modus operandi mis en place par le couple André afin de constituer l’une des plus prestigieuses collections d’art italien de France. Issue d’une famille de riches banquiers protestants, Édouard André (1833-1894) incarne parfaitement la figure de l’amateur d’art fin-de-siècle qui, grâce à un goût cultivé dès sa jeunesse, devient l’un des principaux acteurs du monde de l’art de son époque. Nélie Jacquemart (1841-1912), d’origine modeste, connaît le succès grâce à son talent de portraitiste. De ce point de vue ils sont à cet égard très différents, pourtant leur passion commune pour l’art italien leur permettra de constituer, dans leur hôtel particulier parisien, un musée privé unique en son genre.

À partir de l’étude de nombreux fonds d’archives français et italiens, cette thèse permet de reconstituer le milieu culturel, social et politique de l’époque tout en mettant en lumière les échanges marchands entre les deux pays à l’aube du XXe siècle.

 

Projet de recherche post-doctoral 

« La République des collectionneurs » : le patrimoine et ses enjeux politiques, économiques et sociaux à Rome entre 1871 et 1915

Ce projet propose d’étudier le milieu des antiquaires et des collectionneurs, plus particulièrement français, qui ont animé le marché de l’art romain à une époque où la fragilité de l’appareil juridique en matière de protection du patrimoine a favorisé l’exportation d’œuvres en grand nombre. Étudier cette question sous l’angle social permettra de démontrer comment le patrimoine culturel devient l’expression identitaire d’une communauté, qu’on appelle à juste titre la « République des collectionneurs ». L’étude de la dimension économique donnera l’occasion de s’interroger sur la valeur et sur la typologie des objets achetés pendant cette période. Enfin l’analyse de l’évolution de l’appareil juridique, allant d’une quasi-absence de législation générale de protection du patrimoine aux premières promulgations à l’aube du XXe siècle, permettra de mesurer son effet sur le marché de l’art. S’il porte au premier chef sur une étude transnationale entre la France et l’Italie, ce projet invite, dans une visée plus large, à se questionner sur le rôle joué par le patrimoine, après l’Unité italienne, dans la formation de l’identité nationale.

 

Participation à des projets et collaborations scientifiques 

  • Chercheuse associée au laboratoire Savoirs et Pratiques du Moyen Âge à l’époque contemporaine (SAPRAT - PSL – EA 4116)
  • Membre du bureau du French Chapter - Society of history of collecting
  • Membre du Conseil d’Administration de l’Association des historiens de l’art italien (AHAI)
  • - Co-promotrice du projet « Sculptures italiennes en France » (École du Louvre)

 

Publications

Choix de publications récentes 

  • Une passion italienne, les Jacquemart-André collectionneurs, Rome, Officina Libraria, 2024 https://hal.science/hal-04610005
  • Musées Jacquemart-André. Peintures italiennes du XIVe au XIXe siècle, Dijon, Éditions Faton, 2023. https://hal.science/hal-04610000
  • « Un musée ouvert sur le monde : les collecteurs-voyageurs du musée national de la céramique de Sèvres », Sèvres, revue de la Société des Amis du Musée National de la Céramique, n°31, 2022, p. 64-81 https://hal.science/hal-04609978v1
  • « Le rayonnement du mythe florentin en France au XIXe siècle : la collection d’Édouard André et Nélie Jacquemart » dans A. Merot, A. Lepoittevin, E. Lurin, Florence, ville d’art et les Français : la création d’un mythe, Rome, Campisano Editore, 2021, p. 193-204. https://hal.science/hal-04609963
  • « Florence and Paris, the Italian acquisitions of Édouard André and Nélie Jacquemart-André and their relationship with Stefano Bardini » dans Lynn Catterson (dir.), Florence, Berlin and Beyond, late nineteenth-century art markets and their social networks, Leiden, Boston, Brill, 2020 https://hal.science/hal-04609955
Date d'arrivée 01/09/2024
Voir Aussi

Expérience d’enseignement 

  • Chargée d’enseignement en histoire de l’art, archéologie et en histoire moderne et contemporaine à l’École Pratique des Hautes Études (2022-2024)
  • ATER en histoire de l’art, archéologie et en histoire moderne et contemporaine à l’École Pratique des Hautes Études (2020-2022)
  • Chargée des travaux dirigés devant les œuvres à l’École du Louvre (2013-2020)

 

Valorisation de la recherche 

Actualité des membres et autres personnels scientifiques

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