Nécropole de Santa Rosa, Cité du Vatican, Rome - Latium, Italie

Fouilles de l'École française de Rome de 2011 à 2013.

La zone sur laquelle porte cette étude n’est en fait qu’une partie de la vaste nécropole qui longeait la Via Triumphalis. Elle a fait l’objet de plusieurs opérations d’archéologie préventive (aménagement d’un parking souterrain), la partie qui a pu être préservée et aménagée est aujourd’hui ouverte au public. Le programme d’investigations anthropologiques, dirigé par Henri Duday, a débuté en 2011 à l’initiative de la Direction des Musei Vaticani, en collaboration avec l’École française de Rome, la Surintendance archéologique de Rome et l’UMR 5199 (Université de Bordeaux).

La stèle funéraire d’Alcimus, à l’entrée du mausolée XX de la nécropole Santa Rosa (Crédits Henri Duday)
Le mausolée XXIV, avec ses quatre urnes en céramique prises dans la maçonnerie. L’hypothèse initiale était que chacune devait contenir les restes brûlés d’un défunt ; or elles ont livré les restes d’un seul et même individu, un adulte âgé de sexe masculin.
Mausolée XXXVI, épitaphe d'Erotis (Crédits Henri Duday)

Les mausolées avaient été dégagés lors des travaux de fouille mais le contenu des urnes cinéraires prises dans la maçonnerie avait été laissé en place. Les restes osseux brûlés sont prélevés par passes consécutives de démontage puis analysés.

Des résultats significatifs et pour certains entièrement nouveaux ont d’ores et déjà été obtenus, ils éclairent d’un jour nouveau les modalités de la crémation, la collecte des os brûlés sur le bûcher et leur dépôt dans les réceptacles funéraires.

 

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