Les villes de l’Adriatique. Identités et frontières à Trieste et dans son hinterland XVIIIe-XXIe siècles
L’expression « identité de frontière » utilisée par Angelo Ara et Claudio Magris dans leur livre paru en 1982 (Trieste. Une identité de frontière, Paris, Seuil, 1985) caractérise aussi toutes les villes de l’Adriatique orientale qui ont été des zones de contact entre mondes méditerranéen, ottoman, balkanique et germanique. Plus récemment, Egidio Ivetić évoque la « frontière de la Méditerranée » (Un confine del Mediterraneo. L’Adriatico orientale tra Italia e Slavia (1300- 1900), Rome, Viella, 2014). Le premier bouleversement a lieu avec le retrait des Ottomans. Tout aussi important pour notre propos est l’effacement de Venise au tournant du XVIIIe siècle. Ces deux changements de la carte géopolitique de l’Adriatique à la mer Égée modifient de nombreux paramètres par l’arrivée de nouveaux acteurs (étatiques et paraétatiques, mouvements nationaux) mais beaucoup sont au contraire inscrits dans une continuité qui résiste à ces variations de pouvoirs et de souverainetés (commerce, circulation des élites).
Les candidatures, accompagnées d’un CV et d’un résumé du projet de recherche (3 000 signes) doivent parvenir à : summerschoolts2022(at)gmail.com avant le 15 avril 2022. La sélection des participant(e)s sera publiée début mai.
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Appel à participation complet (en français et en anglais) sur :
https://somum.hypotheses.org/6510
Légende illustration: Montenegro, © Pixabay