Avec l’exposition « Un siècle de recherches archéologiques à Rijeka », accueillie dans la Galerie de l’École française de Rome (Piazza Navona) du 9 octobre au 9 novembre derniers, et le colloque « Dalmatia and the Ancient Mediterranean: 50 years after John Wilkes’ Dalmatia » (25-26 novembre), l’École a mis à l’honneur, cet automne, ses collaborations scientifiques avec la Croatie et l’Albanie. Ces événements sont l’occasion de rappeler les liens anciens, renouvelés dans le cadre des opérations archéologiques et des programmes scientifiques en cours, que l’École entretient avec les communautés de recherche dans les Balkans, aussi bien qu’en Italie et en Afrique du Nord.

Acteur de la recherche française à l’étranger, l’École française de Rome développe des réseaux de coopération dans tous les domaines de ses activités, de la formation à la valorisation, de la recherche archéologique et historique aux enquêtes de sciences sociales, des ressources documentaires aux publications. Elle offre aux chercheurs, à toutes les étapes de leurs carrières, un accès direct aux sources et aux terrains de recherche dans ses aires géographiques de compétence. Cette mission se développe aujourd’hui en s’appuyant sur les potentialités ouvertes par le rapprochement avec les autres Écoles françaises à l’étranger au sein du réseau qu’elles constituent depuis 2011 (ResEFE), et avec les unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger (UMIFRE), un réseau international unique de 27 centres sous la cotutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du CNRS.

En Italie du Sud, la politique partenariale est soutenue par l’unité mixte de service et de recherche Centre Jean Bérard (CNRS/EFR) de Naples. L’implantation de l’École à Rome lui permet, sur place, de développer des relations avec un grand nombre d’institutions académiques étrangères réunies au sein de l’Union des instituts d’archéologie, d’histoire et d’histoire de l’art, notamment à travers la participation à des séminaires de recherche permettant des échanges féconds entre les différentes traditions scientifiques nationales. Depuis 2015, la bibliothèque de l’EFR a rejoint le catalogue URBiS qui fédère les ressources bibliographiques d'une vingtaine de bibliothèques de l’Union. Le récent colloque « Model Rome – International Capital Cities of Science and Arts in the 20^th Century » (22-24 octobre) s’est conclu par une table ronde de réflexions sur les perspectives que Rome – capitale culturelle internationale concentrant un patrimoine documentaire d’intérêt mondial – offre pour le développement des sciences humaines et sociales.

L’École française de Rome accueille, en qualité de membres scientifiques, de jeunes chercheurs et chercheuses de diverses nationalités, qui consolident leurs parcours internationaux durant leur séjour en Italie. Un quart des boursiers proviennent d’institutions étrangères. L’École poursuit aujourd’hui sa politique d’ouverture internationale : par ses dispositifs de soutien à la mobilité, qui contribuent à l’internationalisation de la carrière des chercheurs et des enseignants-chercheurs ; par ses programmes scientifiques, qui favorisent le dialogue entre diverses traditions intellectuelles nationales ; par l’accueil et le soutien de projets de recherche financés par l’Union européenne, comme le programme ERC PerformArt (Promoting, Patronising and Practising the Arts in Roman Aristocratic Families (1644-1740). The Contribution of Roman Family Archives to the History of Performing Arts). 

Lire le mot en italien →