Les actualités de l'EFR /flux-rss/les-actualites-de-lefr Les actualités de l'Ecole Française de Romefr-frEcole Française de Rome Thu, 28 Mar 2024 17:28:57 +0100 Thu, 28 Mar 2024 17:28:57 +0100 news-2426 Thu, 28 Mar 2024 15:53:00 +0100 VIDÉOS - À l'origine de l'École française de Rome /lefr/actualites/videos-a-lorigine-de-lecole-francaise-de-rome Le retour en vidéo de la journée d'étude du 31 mars 2023 Il y a un an, le 31 mars 2023, les directrices, les membres et les chercheurs des Écoles françaises d'Athènes et de Rome étaient réunis à Rome pour lancer les célébrations du cent-cinquantenaire de l'EFR.

L'anniversaire des 150 ans de la création d'une « section romaine » de l’École française d’Athènes en 1873, à l’origine de l’École française de Rome, a été l'occasion de croiser les regards, depuis Athènes et Rome, sur l’actualité de la recherche en archéologie, en histoire et en sciences sociales afin d’ouvrir de nouvelles perspectives et de favoriser la conduite de recherches partagées au sein des communautés scientifiques liées à ces deux Écoles.

Pendant la journée d'étude « 1873-2023, cent-cinquante ans de collaboration entre les Écoles françaises d’Athènes et de Rome. Du passé vers l’avenir », plusieurs points de vue se sont croisés pour raconter la même histoire, celle de la création de l'École archéologique de Rome, devenue ensuite, avec le décret du 20 novembre 1875, l'École française de Rome.

 

Pour revivre l'histoire des origines de l'EFR, retrouvez, en vidéo, les interventions de :

Véronique Chankowski, directrice de l’EFA, Quand les Athéniens regardaient vers l’Italie. Voyages, méthodes et perspectives dans les premières décennies de l’École française d’Athènes ;

Brigitte Marin, directrice de l’EFR, Aux origines de l’École française de Rome : la section romaine de l’École française d’Athènes dans l’Italie post-unitaire ;

Alexandre Farnoux (Sorbonne Université et directeur honoraire de l'EFA), Une Académie de France à Athènes : l'autre École d'Athènes ;

Anne-Sophie Bourg (EFR) et Bertrand Grandsagne (EFA), responsables des services des publications, Histoires de Befar - Bibliothèque des Écoles d’Athènes et de Rome.

 

 

Retrouvez les vidéos sur la chaîne Youtube de l'École française de Rome →

 

Podcast :

Pour écouter les interventions de la journée d'étude en podcast sur Soundcloud →

 

Voir :

 

#EFR150#ResEFE

]]>
news-2424 Thu, 28 Mar 2024 12:47:00 +0100 St. Peter of Osor (Island of Cres) and Benedictine monasticism in the Adriatic area /publications/actualites-et-evenements/actualite/st-peter-of-osor-island-of-cres-and-benedictine-monasticism-in-the-adriatic-area Collection de l’École française de Rome 615 Ce livre réunit les actes du colloque international Saint-Pierre d’Osor et le monachisme bénédictin dans l’espace adriatique organisé en 2018 à Osor sur l’île de Cres (Croatie), qui marquait l’aboutissement de douze campagnes archéologiques (2006-2017). Cette rencontre avait pour objectif de présenter et contextualiser sur une large échelle géographique et chronologique les connaissances sur le monastère Saint-Pierre et le monachisme bénédictin dans l’Adriatique, dont les Annales Camaldules au XVIIIe s. avaient magnifié l’importance dans la réforme de l’Église au XIe s.

L’étude pluridisciplinaire de Saint-Pierre d’Osor et de ses représentations permet de confronter les sources disponibles (archéologiques, littéraires et archivistiques) et de renouveler la compréhension du monastère insulaire, de sa fondation présumée par Gaudentius, évêque d’Osor puis moine au monastère Porto Novo d’Ancône, et de son rôle dans la mise en œuvre de la réforme. Elle éclaire aussi d’une nouvelle lumière l’expansion bénédictine, la diffusion de la culture monastique, les transferts artistiques, la circulation des personnes et les réseaux de sociabilité entre les rives de l’Adriatique. Elle interroge enfin le dialogue entre l’archéologie et l’histoire.

 

This book gathers the proceedings of the international round-table Saint-Pierre d'Osor et le monachisme bénédictin dans l'espace adriatique held in 2018 at Osor on the island of Cres (Croatia), which marked the culmination of twelve archaeological campaigns (2006-2017). The aim of this meeting was to present and contextualise, on a broad geographical and chronological scale, our knowledge of the monastery of St Peter and Benedictine monasticism in the Adriatic, whose importance in the reform of the Church in the 11th century was magnified by the Camaldolese Annals in the 18th century. This multi-disciplinary study of St Peter of Osor and its representations allows us to compare the available sources (archaeological, literary and archival) and to renew our understanding of the island monastery, its presumed foundation by Gaudentius, bishop of Osor and then monk at the Porto Novo monastery in Ancona, and its role in the implementation of the reform. It also sheds new light on Benedictine expansion, the spread of monastic culture, artistic transfers, the movement of people and networks of sociability between the shores of the Adriatic. Finally, it examines the dialogue between archaeology and history.

 

Sébastien Bully est chargé de recherche au CNRS à l’UMR ARTEHIS-Université de Bourgogne.
Morana Čaušević-Bully est maître de conférences à l’université de Franche-Comté – UMR Chrono-environnement.
Stéphane Gioanni est professeur à l'université Lumière Lyon2-UMR Hisoma.

 

En vente sur le site des publications

Collection de l’École française de Rome n° 615
Rome : École française de Rome, 2024
272 p.
ISBN : 978-2-7283-1804-9
Prix : € 35
]]>
news-2423 Wed, 27 Mar 2024 12:28:00 +0100 Dalla ceramica alla storia economica. Il caso di Palermo islamica /publications/actualites-et-evenements/actualite/dalla-ceramica-alla-storia-economica-il-caso-di-palermo-islamica Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome 415 Negli ultimi anni lo studio della Sicilia islamica, per lungo tempo affidato esclusivamente all’analisi delle fonti scritte, ha beneficiato di numerosi nuovi risultati archeologici, i quali hanno permesso di accedere a nuovi tipi di informazioni utili a gettare luce su alcuni aspetti della storia sociale ed economica dell’isola. Allo stesso tempo si è reso necessario distinguere la cultura materiale tipica dell’età islamica da quella della successiva epoca normanna, a lungo considerate un tutt’uno. Questo nuovo approccio allo studio della Sicilia islamica ha fatto emergere in maniera più evidente il ruolo chiave che Palermo ebbe nelle dinamiche politiche, economiche e sociali del Mediterraneo centrale.
Il presente lavoro si inserisce in questa nuova fase degli studi concentrandosi sulla capitale siciliana, osservata attraverso il filtro delle sue produzioni fittili destinate sia al mercato locale sia al più ampio mercato mediterraneo, oltre che delle importazioni ceramiche. Per la prima volta vengono messi a sistema oltre 40.000 frammenti provenienti da contesti archeologici di diversi siti palermitani ed extra-urbani al fine di proporre un utile strumento di lavoro per lo studio dei depositi stratigrafici. Inoltre, questo lavoro classificatorio permette anche e soprattutto di mostrare il contributo che la fonte archeologica, ed in particolare la ceramica, può offrire nella ricostruzione della storia economica di un periodo e di un’area geografica a lungo considerati avvolti nell’oscurità.

 

Dottore in archeologia e storia dell’arte islamica presso l’Université Paris-Sorbonne e l’Università di Messina, ancienne membre de l’École française de Rome, Viva Sacco è una archeologa e ceramologa specialista nello studio delle produzioni ceramiche circolanti in Sicilia e Ifrīqiya tra IX e XII secolo.

 

 

En vente sur le site des publications

Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome n° 415
Roma : École française de Rome, 2024
547 p
978-2-7283-1802-5
68 €

]]>
news-2418 Mon, 25 Mar 2024 17:34:20 +0100 Actualité du laboratoire d'archéologie : acquisition de nouveaux instruments de mesure portables pour l’archéométrie /lefr/actualites/actualite-du-laboratoire-darcheologie-acquisition-de-nouveaux-instruments-de-mesure-portables-pour-larcheometrie Le laboratoire d’archéologie de l’École française de Rome à place Navone Depuis sa réouverture dans l’immeuble de place Navone en janvier 2022, le laboratoire d’archéologie de l’École française de Rome a considérablement renouvelé son fonctionnement et son équipement. Il accueille un nombre plus important de chercheuses et chercheurs qui viennent étudier ou organiser la couverture photographique de leur matériel archéologique, prendre des conseils ou simplement se retrouver pour travailler ensemble sur leur projet ou développer de nouvelles idées.

Le laboratoire met désormais à disposition une instrumentation toujours plus performante et adaptée aux besoins des opérations archéologiques de l’École ou en association. Le laboratoire dispose, par exemple, de deux stations totales pour le relevé topographique, d’un drone, d’un GNSS différentiel, d’une station de tamisage de qualité Retsch et de matériel pour la macrophotographie, mais son actualité la plus remarquable est certainement la récente acquisition d’un spectromètre portable XRF qui permettra l’analyse chimique des sédiments et des matériaux directement sur le terrain ou en laboratoire.

Une formation à l'utilisation de ce nouveau instrument a été organisée pour les membres et chercheur-se-s de l’EFR le jeudi 28 mars 2024.
 

En savoir plus sur l'archéologie à l'EFR →

 

 

]]>
news-2066 Fri, 22 Mar 2024 10:00:00 +0100 Avis de vacance - Directeur / directrice des études à l'École française de Rome – Section Époques moderne et contemporaine /candidater/autres-emplois-et-stages/les-dernieres-offres-demploi-en-ligne/avis-de-vacance-directeur-directrice-des-etudes-a-lecole-francaise-de-rome-section-epoques-moderne-et-contemporaine Réception des dossiers de candidature avant le 6 mai 2024, à 12 h Le poste de directeur / directrice des études les Époques moderne et contemporaine à l'École française de Rome est à pourvoir à compter du 1er septembre 2024. La personne nommée sur cet emploi sera placée en position de détachement pour une durée maximum de trois ans, renouvelable une fois. Ses domaines de compétence relèveront de l’histoire moderne, de l’histoire contemporaine ou des sciences sociales.

Le dossier de candidature devra être envoyé par voie électronique avant le 6 mai 2024, 12 heures, à la directrice de l’EFR ainsi qu’à la responsable administrative.

Pour en savoir plus sur les modalités de recrutement et candidater, vous pouvez consulter l'appel à candidature sur cette page.

]]>
news-2406 Mon, 11 Mar 2024 16:20:00 +0100 Appel à candidature - Contrat doctoral fléché 2024-2027 /la-recherche/actualite-et-appels/appels-a-candidature-formations/appel-a-candidatures-contrat-doctoral-fleche-2024-2027 Date limite de candidature : 5 mai 2024, minuit  

 

Dans le cadre du soutien apporté aux actions de coopération internationale, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) propose chaque année des contrats doctoraux fléchés en partenariat avec une école doctorale (ED) et l’une des cinq Écoles françaises à l’étranger (EFE).

Cette année, 4 contrats sont ouverts, portés par l’École française d’Athènes, l’École française de Rome, l’Institut français d’Archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez (École des hautes études hispaniques et ibériques).

 

L’École française de Rome a vocation à accueillir des doctorants préparant une thèse dans les champs disciplinaires qui relèvent de sa sphère de compétence telle qu’elle est définie dans le décret du 10 février 2011 relatif aux écoles françaises à l’étranger. Elle « développe à Rome et en Italie, au Maghreb et dans les pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique des recherches dans le domaine de l’archéologie, de l’histoire et des autres sciences humaines et sociales, de la Préhistoire à nos jours ». En outre, sa situation particulière dans une capitale de rayonnement mondial depuis plus de 2000 ans, à travers l’empire romain puis la papauté, la rend également apte à accueillir de jeunes chercheurs travaillant sur d’autres sphères du globe (de l’Asie aux Amériques, en passant par l’Afrique) dont une partie des terrains et des sources sont situés en Italie. Les recherches qu’elle mène en archéologie la prédisposent enfin à l’accueil de doctorants travaillant dans des disciplines dialoguant avec l’archéologie (sciences de la terre, physique…).

L’École française de Rome est donc prête à recevoir à compter de septembre 2024, en convention avec une ED française, un doctorant travaillant en archéologie, histoire ou sciences sociales dont le projet s’inscrirait dans ce cadre. L’EFR a aussi vocation à favoriser les recherches en sciences sociales et examinera donc avec un égal intérêt les dossiers qui relèveraient des disciplines comprises dans ce champ. Dans tous les cas, il faut que le dossier manifeste la nécessité d’une présence du doctorant à Rome, en Italie ou dans les pays du Maghreb et de la façade adriatique des Balkans pour mener à bien tout ou partie de ses recherches.

Sont éligibles les étudiants inscrits en M2 ou titulaires d’un M2 ou équivalent, qui ne sont pas encore inscrits en thèse.

Cette allocation vient s’ajouter au contingent dont dispose chaque École Doctorale : elle constitue donc à la fois un renforcement de l’aide aux jeunes chercheurs, un soutien à la recherche française à l’étranger et un élargissement des partenariats entre les universités françaises et les EFE.
Par ailleurs, l’obtention de l’allocation n’implique pas nécessairement une résidence permanente dans le pays hôte de l’EFE (de ce fait, elle reste compatible avec, par exemple, des heures d’enseignement effectuées par le doctorant dans son université).


CANDIDATER

La réception des dossiers de candidature pour l’EFR est ouverte via le formulaire en ligne - accessible à la page suivante →

⏳ La réception des dossiers s'achèvera le5 mai 2024, minuit (heure de Paris).  

 

Les résultats seront transmis au début du mois de juillet.

 

Pour plus d'informations sur les contrats doctoraux fléchés dans les autres Écoles françaises à l'étranger →

 

 

]]>
news-2407 Mon, 11 Mar 2024 15:16:00 +0100 Chantier de restauration du Palais Farnèse à Rome, lancement de la troisième phase /presse/communiques/chantier-de-restauration-du-palais-farnese-a-rome-lancement-de-la-troisieme-phase Communiqué de presse Rome, 11/03/2024 L’Ambassade de France en Italie, l’École française de Rome et la Surintendance italienne pour l’archéologie, les beaux-arts et les paysages de Rome, ont lancé en 2021 une nouvelle campagne de restauration des façades et de la toiture du Palais Farnèse, siège de l’Ambassade de France en Italie et de l’École française de Rome. Les matériaux utilisés par les quatre illustres architectes du palais : Sangallo, Michel-Ange, Vignole et Della Porta, reviendront ainsi à leur beauté originelle.

 

En février 2024, les travaux de restauration sont entrés dans leur troisième phase qui portera sur la manutention de la façade principale donnant sur Place Farnèse, sur la révision de ses menuiseries et sur la restauration de la toiture.

Les travaux seront achevés pour les 150 ans de l’installation de l’Ambassade et de l’École française de Rome, en 2025, événement à l’occasion duquel le Palais Farnèse retrouvera sa splendeur originale.

Martin Briens, Ambassadeur de France en Italie, a annoncé que les ‘’travaux seraient achevés pour les 150 ans de l’installation de l’Ambassade et de l’École française de Rome, en 2025, événement à l’occasion duquel le Palais Farnèse retrouvera sa splendeur originale’’, soulignant ‘’l’investissement et l’implication de la France pour la préservation du patrimoine culturel’’.

Un chantier respectant les théories de la restauration  

Depuis le XVIIe siècle, plusieurs campagnes de restauration ont eu lieu au Palais Farnèse. Celle-ci se situe dans la continuité de ces opérations antérieures et notamment de l’an 2000.
Le parti pris retenu respecte les principes de restauration des monuments historiques en Italie, considérant le matériau comme une information primordiale à conserver.
Les travaux s’appliqueront au nettoyage des enduits, à la consolidation des pierres, et à la révision de la couverture en tuiles anciennes.

Un travail important est également conduit sur les menuiseries, qui seront remplacées pour retrouver, comme cela a déjà été fait sur les deux façades de la Piazza Farnese et de la via Giulia, les dessins originaux des menuiseries du XVIe siècle. La restauration du travertin et des parements en briques est prévue en parallèle de la reprise des couvertures en tuiles « à la romaine ». Quant à la couleur des façades, elle est retrouvée avec une patine d’harmonisation qui permet d’éliminer les déséquilibres excessifs entre la façade restaurée sur la Piazza Farnese et les façades latérales. Des sondages et des prélèvements seront réalisés pour déterminer scientifiquement la composition des mortiers et enduits originaux, ceci afin de s’approcher au mieux de la création originelle.

La restauration des façades et des toitures du Palais Farnèse se fait en quatre tranches successives qui devraient s’étaler sur quatre ans.

  • La première tranche a débuté au mois de mars 2021, et s’est attachée à la restauration de la façade de la via dei Farnesi, des menuiseries ainsi que des couvertures sur les versants de cette face.
  • La deuxième tranche s’est attachée à la restauration des façades, des menuiseries ainsi que des couvertures sur les versants de la via del Mascherone.
  • La troisième tranche sera consacrée à l’entretien de la façade principale donnant sur la Piazza Farnese, sur la révision de ses menuiseries, ainsi que la restauration des toitures.
  • Enfin, la quatrième tranche sera celle de la restauration des toitures de la via Giulia et du mur de clôture du jardin, ainsi que des couvertures sur les versants de la via Giulia.

La totalité des travaux s’élève à un montant de 5,6 millions d’euros, financés conjointement par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Un projet collégial (2017-2021)

Le projet de restauration des façades et des toitures du palais Farnèse a débuté en 2017. Les maîtres d’ouvrage, l’Ambassade de France et l’École française de Rome, ont porté le projet en dialogue constant avec les autorités. Le maître d’ouvrage délégué est le service des travaux et bâtiments français en Italie (STBI). La maîtrise d’œuvre est assurée par l’agence de Pierre-Antoine Gatier, Architecte en Chef des Monuments Historiques et Inspecteur général des Monuments historiques.

Pour assurer la conformité du parti pris de restauration, un comité scientifique composé d’experts français et italiens s’est réuni à plusieurs reprises – en 2018, deux fois en 2019 et enfin en 2020. La restauration est supervisée scientifiquement par la Soprintendenza Speciale Archeologia, Belle Arti e Paesaggio de Rome.

De la restauration à la valorisation

Ces grands travaux de restauration sont l’occasion pour l’Ambassade de France en Italie et l’École française de Rome de mettre en valeur le patrimoine historique et artistique du palais Farnèse. Des artistes et des chercheurs sont invités à contribuer à la connaissance et à l’appropriation de ce patrimoine unique. En ligne ou in situ, ils éclairent l’édifice sous un nouveau jour, participent à la diffusion des savoirs sur ce monument exceptionnel, et présentent les découvertes faites pendant les travaux. Pendant le projet de restauration, des artistes seront régulièrement invités à intervenir sur les palissades du chantier, proposant au public une relecture contemporaine du Palais Farnèse et des œuvres qui ont traversé son histoire.

L’histoire de l’édifice

Les façades de pierre et de brique du Palais Farnèse portent la marque de quatre architectes qui se sont distingués à Rome : Antonio da Sangallo, Michel-Ange, Vignole et Giacomo Della Porta. Dès 1513, Antonio da Sangallo lance le chantier des maçonneries de la façade principale, alors que le palais est déjà occupé par son propriétaire, le cardinal Alexandre Farnèse. En 1546, à la mort du premier architecte, Michel-Ange reprend le chantier ; il exécute la corniche du palais, modifie la grande fenêtre de la façade principale et réalise le deuxième étage de la cour intérieure. Vignole participe à l’édification, à partir de 1550, d’une partie de la façade de la via del Mascherone. Enfin, en 1573, Giacomo Della Porta entreprend la construction de l’aile arrière et achève en 1589 la façade donnant sur le Tibre.

L’élévation des façades du palais Farnèse se déploie ainsi tout au long du XVIe siècle. À ces noms fameux, il convient d’ajouter ceux des occupants du Palais, représentés sur la façade par des symboles précis : les festons, palmes et chêne du pape Alexandre VII Chigi, les épis de blé de la dynastie des Vasa à laquelle appartient Christine de Suède, qui y a un temps séjourné, ou les lys des Farnèse.
Devenues des témoignages éclatants de la Renaissance romaine, ces façades retrouveront leur beauté initiale à travers la mise en valeur des éléments inhérents à la construction (trous de boulins, enduits d’origine).

 

Un documentaire en italien sur les travaux est disponible sur RaiPlay, réalisé en 2022 par Christian Mantuano et Clara Gibellini.

https://www.raiplay.it/programmi/palazzofarneseapertoperlavori

 

]]>
news-2405 Wed, 06 Mar 2024 09:41:00 +0100 Disparition de Michel Hayez (1932-2024) /lefr/actualites/disparition-de-michel-hayez-1932-2024 Ancien membre de l’École française de Rome (1961-1963) Archiviste paléographe, membre de l’École française de Rome de 1961 à 1963, conservateur général du patrimoine (1994), Michel Hayez s’est éteint à Avignon le 2 février 2024. Son séjour à Rome l‘avait amené à s’intéresser d’abord aux Dominicains italiens au Moyen Âge (sujet de son mémoire présenté à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), avant de se consacrer à l’histoire de la Papauté d’Avignon. D’abord conservateur aux Archives nationales, puis directeur des Archives départementales du Vaucluse, il reprit le regeste des lettres communes d’Urbain V et s’attacha, avec une équipe dont il assura la direction scientifique dans le cadre d’une collaboration entre l’École française de Rome et le CNRS, à la poursuite de la publication des Registres et lettres des papes du XIVe siècle. Avec les volumes consacrés à Urbain V (1362-1370). Lettres communes analysées d’après les registres dits d’Avignon et du Vatican, entre les années 1960 et les années 1980, Michel Hayez joua un rôle majeur dans le prolongement du vaste chantier de publication des registres pontificaux, inauguré dès les premières années de l’École grâce à ses membres chartistes.

Nos plus sincères condoléances vont à sa famille et à ses amis.

 

Photographie : Michel Hayez au sein de la promotion 1961-1962 (archives de l'École française de Rome)

]]>
news-2403 Mon, 04 Mar 2024 15:19:03 +0100 Mars-avril 2024 à l'École française de Rome : événements et séminaires d'histoire, archéologie, de la Méditerranée aux femmes dans l'histoire /presse/communiques/mars-avril-2024-a-lecole-francaise-de-rome-evenements-et-seminaires-dhistoire-archeologie-de-la-mediterranee-aux-femmes-dans-lhistoire Rome, le 5 mars 2024 L'École française de Rome, fondée en 1875 et active en Italie pour la recherche et la formation à la recherche en histoire, archéologie et sciences sociales avec son siège à Rome, au palais Farnèse et place Navone, présente les nouveautés de son programme de rencontres et son agenda d'événements pour la période de mars et avril 2024 en accès libre.

L'École française de Rome, qui fête ses 150 ans, représente une référence culturelle dans la capitale comme sur la scène nationale et internationale avec ses partenaires en Italie et en Méditerranée.

« Nous sommes déjà entrés dans la période de célébration de son cent cinquantième anniversaire, qui s'achèvera en décembre 2025, date de la célébration de l'anniversaire », rappelle Brigitte Marin, directrice de l'École française de Rome, « nous continuerons à organiser un très large programme de culture scientifique comprenant des séminaires, des expositions et des rencontres internationales ouvertes au public et en accès libre dans le centre historique de Rome, place Navone 62, visant à partager avec tous l'actualité et les débats sur les grandes questions de notre temps, à Rome. »

L'École présente un riche calendrier de rencontres et de présentations de livres au cours desquelles seront abordées des questions historiques et sociales, d'archéologie, des femmes dans l'histoire, de la Méditerranée et de l'Église. 

Parmi les nombreuses initiatives, la sélection ci-dessous présente quelques uns des rendez-vous à ne pas manquer.

Retrouvez également l'agenda complet ici.

Sciences sociales entre la Méditerranée, les migrations et la mobilité 

5 mars 2024, 10 h-12 h

ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME (PIAZZA NAVONA 62)

Le 5 mars 2024, à 10 h, les membres scientifiques de l'École française de Rome, Lana Martysheva et Thibault Bechini, organisent un séminaire de sciences sociales consacré à la micro-histoire à partir de l'ouvrage Méditerranées. Une histoire des mobilités humaines (1492-1750), en présence de l'un des auteurs Mathieu Grenet.

Il s'agit d'une réflexion sur le large éventail des mobilités méditerranéennes de la fin du XVe au milieu du XVIIIe siècle, depuis les expulsions massives des populations juives et musulmanes de la péninsule ibérique jusqu'aux mouvements des marchands et des marins habitués à fréquenter les ports, les villes et les escales pour les besoins du commerce. Elle offre ainsi une synthèse de l'histoire récente des migrations et de la condition des étrangers dans le monde méditerranéen à l'époque moderne.

Entrée libre

Histoire moderne & la Rote romaine

6 mars 2024, 17 h-19 h

ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME (PIAZZA NAVONA 62) e ON LINE

Dans le cadre du lancement des recherches sur la Rote romaine, le grand tribunal civil de la papauté, Paolo Broggio présentera le livre Les convertis du pape : une famille de banquiers juifs à Rome au XVIe siècle en présence de l’autrice Isabelle Poutrin (Université de Reims).

La rote romaine est considérée comme l'un des outils essentiels de la gouvernance transnationale de l'Église catholique en Europe, du milieu du XVIe à la fin du XVIIe siècle. Sous la direction d’Isabelle Poutrin, une équipe de chercheurs a pour objectif d’étudie cette institution encore mal connue pour cette période, et de voir le droit en action par une série d’études de cas, ainsi que la manière dont la jurisprudence de la cour a contribué à la constitution d'une culture juridique fondée sur la négociation. 

Les chercheurs organisent une série de rendez-vous à Rome, le 6 mars et le 10 mai, à l’École française de Rome, et à Paris, le 10 avril.

Entrée libre et possibilité suivre à distance.

Informations : rotarom(at)efrome.it

Italie & Histoire médiévale

7 mars 2024, 17 h

ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME (PIAZZA NAVONA 62)

Présentation du livre de Jean-Claude Maire Vigueur Così belle, così vicine: viaggio insolito nelle città dell’Italia medievale(Bologna, Il Mulino, 2023).

Places, champs, bâtiments publics, fontaines, églises : à la découverte de la splendeur et de la magnificence des villes italiennes. Andrea Augenti en discute avec Daniela Esposito, Marco di Branco et Dario Internullo. Le professeur Sandro Carocci préside le débat.

Entrée libre

Rôle des femmes & Histoire médiévale

18 -19 mars 2024

 ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME (PIAZZA NAVONA 62)

Le colloque Genre épistolaire et sainteté féminine est organisé par Sylvie Duval avec l’Istituto italiano per il medioevo. Sylvie Duval (Università di Bologna) s’intéresse à l’histoire religieuse, sociale et de genre, en particulier les communautés religieuses féminines, à la literacy féminine et aux rôles sociaux des femmes.

Entrée libre

Histoire moderne et contemporaine : L'Église et Pie XII pendant l'Occupation

19 mars 2024, 17 h-19 h

ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME (PIAZZA NAVONA 62) et en ligne

La rencontre porte sur L'activité de l'Église pendant l'Occupation. Depuis l’ouverture des archives du pontificat de Pie XII en mars 2020, de nombreux chercheurs, issus de différents pays, y ont entamé des dépouillements. Si la difficulté d’accès aux fonds dans le contexte pandémique a perturbé le travail, les publications commencent à paraître, les questionnements se précisent et l’échange sur les premiers résultats obtenus est nécessaire. C’est ce que propose, depuis 2021, le séminaire Les archives du pontificat de Pie XII : recherches en cours organisé à l’École française de Rome avec le soutien de l’ANR Globalvat (projet financé par l’Agence nationale de la Recherche). Chaque séance réunit deux ou trois chercheurs et chercheuses, doctorants et doctorantes, sur une thématique, un espace ou un fonds d’archives donné. Pour cette séance, deux interventions de Laura di Fabio (Bibliothèque de la Fondation Bruno Kessler) et Mara Dissegna (Università di Modena e Reggio Emilia) sont prévues avec la modération d’Amedeo Osti Guerrazzi (Università di Padova).

Contacts et inscription : globalvat.anr(at)efrome.it

Il est également possible de participer à distance.

Histoire moderne et contemporaine : Femmes, Religions, Méditerranée

21-22 mars 2024

En collaboration avec l’École française de Rome, deux rencontres à l’Institut français - Centre Saint-Louis et au Pontificio Istituto di Studi Arabi e d'Islamistica (PISAI) de Rome.

Jeudi 21 et vendredi 22 mars, deux journées de dialogue entre sciences humaines et théologie dédiées au thème desFemmes et religions en Méditerranée.

Jeudi 21 mars 2024, à 17 h à 19 h à l’Institut français Centre Saint-Louis, la conférence Femmes et religions : voix méditerranéennes réunira des femmes de foi et des universitaires. Elle sera ouverte par l’Ambassadrice de France près le Saint-Siège, Florence Mangin. Interviendront Kahina Bahloul (La Mosquée Fatima), Pauline Bebe (Communauté juive libérale d’Ile-de-France), Lucetta Scaraffia (Sapienza Università di Roma), Ruth Wolff-Bonsirvan (Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine), avec la modération de Valentine Zuber (École pratique des hautes études-PSL). Entrée libre. Pour cette rencontre, possibilité de s'inscrire en ligne sur www.ifcsl.com.

Pour s’inscrire à la journée d'étude du vendredi 22 mars au PISAI : eventi(at)pisai.it.

Archéologie & Ostie

21-23 mars 2024, 9 h-18 h

ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME

ACCADEMIA BELGICA DI ROMA

Le séminaire Ostiense porte sur l'histoire urbaine du port de Rome. L’Ottavo Seminario Ostienseest consacré à l'histoire d'Ostie entre le IVe siècle avant J.-C. et le IIe siècle après J.-C. Cette période, négligée au profit de la période antonine ou, plus récemment, de l'Antiquité tardive, n'a pas encore fait l'objet d'un examen approfondi : les deux premières journées de rencontre, les 21 et 22 mars, visent ainsi à combler cette lacune en réunissant plusieurs spécialistes internationaux issus du monde universitaire et des administrations italiennes chargées de la conservation. Comme pour les précédents séminaires Ostiense, la dernière journée de la conférence sera consacrée aux recherches en cours à l'embouchure du Tibre.

Le séminaire se concentrera sur les thèmes suivants : le développement de la forme urbaine, l'aménagement de l'espace, l'infrastructure portuaire et la construction avant le boom de la construction du IIe siècle après Jésus-Christ. Entrée gratuite

Histoire moderne et contemporaine : Église, anticléricalisme et diplomatie

10 aprile 2024, 17 h-19 h

ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME e ON LINE

Le thème de ce séminaire sur Les archives du pontificat de Pie XII : recherches en cours s'intitule Un “incendio di odio”. Anticlericalismo, anticattolicesimo e diplomazia vaticana (Un « feu de haine ». Anticléricalisme, anticatholicisme et diplomatie vaticane) avec les interventions de Maria Chiara Dommarco (Università Cattolica del Sacro Cuore) et de Paolo Valvo (Università Cattolica del Sacro Cuore). Modérateur : Francesco Tacchi (Università Ca' Foscari, Venise).

Participation sur inscription par email à globalvat.anr(at)efrome.it.

____________________________________________________________________________

VISITES DE L’ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME OUVERTES AU PUBLIC

Les visites guidées du Palais Farnèse en italien, français et anglais peuvent être réservées sur le site www.visite-palazzofarnese.it. La visite du vendredi soir permet d’accéder au siège de l’École française de Rome au deuxième étage et de découvrir la bibliothèque et la loggia projetée par Vignola sur la façade antérieure.

En outre, l’École française de Rome a stipulé une convention avec le concessionnaire de l’aire archéologique du Stade de Domitien (MKT121 srl) pour offrir au public l’occasion de parcourir l’espace archéologique dans les sous-sols de son bâtiment au 62 place Navone, étudié et valorisé entre 2006 et 2010, dans le cadre du projet “Piazza Navona” sur l’histoire de la place dans la longue durée. Pour en savoir plus : stadiodomiziano.com

L’ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME ET L’ACCUEIL DE CHERCHEURS

L’École française de Rome accueille chaque année des doctorants (boursiers et doctorants contractuels), de jeunes chercheurs (membres scientifiques), ainsi que des enseignants-chercheurs, chercheurs et personnalités scientifiques plus confirmés provenant du monde entier.

Voir les appels à candidatures en cours ici.

LES ACTIVITÉS DE L’ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME

Fondée en 1875, l’École française de Rome est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’École a pour mission fondamentale la recherche et la formation à la recherche dans le champ de l’histoire, de l’archéologie, et des sciences humaines et sociales, de la Préhistoire à nos jours.

Son domaine d’intervention privilégié couvre un espace comprenant Rome, l’Italie, le Maghreb et les pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique. La vocation universelle de la ville de Rome, capitale du monde romain antique, puis du Christianisme, lui permet d’accueillir des chercheurs travaillant sur d’autres sphères du monde. Pour l’archéologie de l’Italie du Sud et de la Grande Grèce, l’École s’appuie sur le Centre Jean Bérard, placé sous sa tutelle et celle du CNRS.

Située au palais Farnèse, sa bibliothèque riche de 210 000 volumes, est à la disposition des chercheurs de tous pays. L’EFR accueille ainsi des doctorants, de jeunes chercheurs, ainsi que des personnalités scientifiques plus confirmées. Elle publie chaque année plus d’une vingtaine de volumes dans ces domaines et une revue biannuelle, les Mélanges.

Le second siège de l’École à Rome, inauguré en 1975, se trouve au 62 place Navone. Récemment rénové, ce bâtiment, à usage réceptif, dispose entre autres de salles de conférence et de séminaire, une galerie d’exposition et le service hébergement. Des fouilles archéologiques dans les souterrains ont mis en lumière l’histoire de la place depuis l’antiquité.

 

CONTACTS

École française de Rome - Piazza Navona, 62 - 00186 Roma – Italia - www.efrome.it

Portail des blogs de recherche de l’École : carnetsefr.hypotheses.org

MARIE ZAGO Responsable communication marie.zago(at)efrome.it

MANUELA IPPOLITO Consultante presse presse(at)efrome.it

]]>
news-2399 Wed, 28 Feb 2024 16:21:00 +0100 VIDÉO - L’atelier de production d’amphore à huile de Loron : un complexe artisanal hors norme dans le nord de l’Adriatique /lefr/actualites/video-latelier-de-production-damphore-a-huile-de-loron Vidéo Loron - Atelier d'amphores

En 1994 débutait sous la direction de Francis Tassaux (Institut Ausonius – université de Bordeaux Montaigne) une collaboration ambitieuse avec le musée du territoire de Poreč - Zavičajni muzej Poreštine - Museo del territorio parentino en Croatie, dans le nord de l’Adriatique, autour de la fouille de Loron. Cet atelier de production d’amphores à huile est connu pour avoir été la propriété de hauts représentants de l’ordre sénatorial, puis des empereurs.

Trente ans après le début des fouilles, un film court propose une restitution en images numériques de ce complexe artisanal hors norme. Il a été réalisé par la société EDIKOM en collaboration avec le Centre Camille Jullian, le laboratoire IRAA, l'Institut d'archéologie méditerranéenne ARKAIA d'Aix-Marseille Université et la fondation A*Midex.

Voir le film sur la chaîne YouTube de l’EFR →

 

Recherches en cours

La collaboration franco-croate se poursuit aujourd’hui sur la villa de Santa Marina et le territoire de la colonie de Parentium - Poreč avec le programme VILLAE-ADRI de l’École française de Rome, la mission ISTRIE du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le Centre Camille Jullian (Aix-Marseille Université - CNRS).

Présentation de la mission ISTRIE- VILLAEADRI (dir. Corinne Rousse, Gaetano Benčić et Davor Munda) :

 

140 ans du musée 

Quant au musée du territoire de Poreč -Zavičajni muzej Poreštine - Museo del territorio parentino, héritier du premier musée archéologique d’Istrie (1884), il célèbre en 2024 ses 140 ans d’activité et de recherches !

Pour suivre l’actualité du musée du territoire de Poreč →

]]>
news-2397 Fri, 23 Feb 2024 16:39:14 +0100 Communiqué « Les Grecs face aux hiéroglyphes. La mort d’une écriture et l’éclosion d’un mythe » - cycle de Jean-Luc Fournet à Rome /presse/communiques/communique-cycle-de-jean-luc-fournet-a-rome-nbsples-grecs-face-aux-hieroglyphes-la-mort-dune-ecriture-et-leclosion-dun-mythenbsp Le programme de la huitième édition des Lectures méditerranéennes. Les Grecs face aux hiéroglyphes. La mort d’une écriture et l’éclosion d’un mythe

 

Cycle de conférences de Jean-Luc Fournet, de mai à juin 2024

Dans le cadre des Lectures méditerranéennes 2024 de l’École française de Rome

 

Cycle organisé par l'École française de Rome en partenariat avec l'Ambassade de France en Italie, l'Institut français Italia, l'Académie de France à Rome - Villa Médicis, la fondation Primoli et le Museo Nazionale Romano.

 

Thème des conférences

Les hiéroglyphes égyptiens sont plus qu’une écriture utilisée de façon continue par les Égyptiens jusqu’au IVe siècle de notre ère : bien au-delà des frontières de la Vallée du Nil et longtemps après la fin de la civilisation pharaonique, ils ont suscité fascination, interrogations et fantasmes. Écriture destinée à communiquer, ils se sont peu à peu parés des atours du mythe pour devenir le paradigme d’une écriture visant à dissimuler d’indicibles secrets. Ce mythe, il faudra attendre Champollion pour le faire voler en éclats sans pour autant mettre fin à l’envoûtement qu’exercent encore sur nous l’Égypte et ses mystères.

Une œuvre incarne à elle seule l’histoire de ces errances méditerranéennes et nous servira de fil conducteur dans un voyage qui nous mènera des rives du Nil à celle du Tibre en passant par Constantinople : le Traité sur les Hiéroglyphes du philosophe grec Horapollon passe pour avoir été écrit en Égypte au moment où les hiéroglyphes disparaissaient et témoigne de la fascination des Grecs pour cette antique écriture. Redécouvert dans une île des Cyclades en 1419, il est rapporté en Italie où il nourrira une véritable « hiéroglyphophilie » dont Rome, grâce à ses monuments égyptiens, sera longtemps l’épicentre. Mais cet ouvrage, le seul que l’Antiquité gréco-romaine nous ait livré sur les hiéroglyphes, ne serait-il pas à son tour un mythe à déconstruire ?

Programme

La fin de la culture hiéroglyphique

Mardi 21 mai 2024, 18 h -19 h 30

Ambassade de France en Italie Institut français ItaliaPalais Farnèse, Salon d'Hercule (piazza Farnese 67)

La fin d’une écriture est un phénomène aussi émouvant qu’intellectuellement instructif. Inventés peu avant 3100 avant J.-C., les hiéroglyphes et les écritures qui en dérivent (hiératique et démotique) ont dû faire face au nouvel ordre linguistique qui s’est mis en place avec la Conquête de l’Égypte par Alexandre en 332 avant J.-C. : le grec devint la langue du nouvel État, reléguant la langue égyptienne et ses écritures au second rang, situation qu’accentuèrent les Romains lorsqu’ils firent de l’Égypte une province de leur Empire en 30 avant J.-C. Nous suivrons pas à pas l’étiolement des écritures hiéroglyphiques jusqu’à leur extinction en l’an 394 (pour les hiéroglyphes) et 452 (pour le démotique) en cherchant à identifier les facteurs qui aboutirent à leur dépérissement et à leur remplacement par l’écriture copte, qui notera désormais l’égyptien pendant de nombreux siècles. Derrière cette substitution graphique se joue une révolution culturelle et religieuse dont le christianisme a été le déclencheur.

 

Pour participer à la conférence inaugurale : réservation obligatoire via le formulaire en ligne (à venir)

 

Les Grecs et les hiéroglyphes : entre fascination et égarement

Lundi 27 mai 2024, 18 h -19 h 30

Académie de France à Rome - Villa Médicis (Viale della Trinità dei Monti, 1)

 

Le mythe des hiéroglyphes tel qu’il s’est développé dans l’Europe moderne tire ses origines du regard que les Grecs portèrent sur les écritures égyptiennes. Soumis depuis au moins Hérodote (Ve siècle avant J.-C.) aux sirènes de l’égyptophilie, les Grecs, une fois installés en Égypte, n’ont pas manqué de s’intéresser de près à la culture égyptienne et à ses modes d’expression graphique. Mais ils le firent plus en philosophes, questionnés par l’altérité de cette écriture idéographique et spéculant sur ses implications intellectuelles, qu’en philologues désireux de comprendre son fonctionnement. Accompagnant, comme spectateurs et comme acteurs, le déclin et la disparation des anciennes écritures égyptiennes, ils ont laissé de nombreux témoignages écrits de leur curiosité pour les hiéroglyphes, qui essaimèrent dans le reste du monde gréco-latin et qui, redécouverts à la Renaissance, marquèrent durablement les conceptions que les Modernes se firent de l’ancienne écriture égyptienne. Avec les Grecs, nous rentrerons dans la fabrique du mythe hiéroglyphique.

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Réservation conseillée via le formulaire en ligne (à venir)

 

Horapollon, l’auteur d’un traité grec sur les hiéroglyphes ?

Lundi 3 juin 2024, 18 h -19 h 30

Fondazione Primoli (via Giuseppe Zanardelli, 1)

Le seul ouvrage grec entièrement consacré aux hiéroglyphes qui ait été rescapé du naufrage de la littérature grecque est le traité intitulé Hieroglyphica d’Horapollon, dont le manuscrit fut redécouvert par un prêtre italien sur l’île d’Andros en 1419 et déposé à Florence en 1422. Cet ouvrage aurait pu changer l’histoire du déchiffrement des hiéroglyphes en l’anticipant de quatre siècles : Horapollon était en effet un intellectuel alexandrin qui appartenait à une famille païenne s’intéressant à la culture et la religion des anciens Égyptiens et qui était donc à même de transmettre dans ses écrits des informations précises et de première main sur les hiéroglyphes. Il en fut pourtant tout autrement : son traité, quoique décrivant environ 200 hiéroglyphes en donnant leur signification, n’a eu aucun écho dans l’Antiquité et, malgré son retentissement dès la Renaissance, n’a fait qu’égarer les Modernes en quête de la clé des hiéroglyphes. Si l’on y retrouve tous les préjugés des Grecs sur les hiéroglyphes, l’œuvre pose aussi de nombreuses questions sur la date et le milieu de sa composition qui aboutissent à mettre en doute les certitudes que l’on avait sur ce traité. Et si ces Hieroglyphica restaient encore à déchiffrer ?

 

Les errances du déchiffrement : déconstruire le mythe

Lundi 10 juin 2024, 18 h -19 h 30

Museo Nazionale Romano, Palazzo Altemps (via di S. Apollinare, 8)

 

Entre la redécouverte des Hieroglyphica d’Horapollon et le déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion à partir de 1822, les études hiéroglyphiques ont stagné alors même que l’Égypte n’a jamais cessé d’intéresser ni d’attirer l’attention des savants sur son écriture. Ce piétinement ne s’explique pas seulement par l’absence d’une pierre de Rosette (cette dernière ne fera son apparition qu’en 1799), mais tient aussi aux préjugés grecs dont l’Europe moderne hérita avec la résurrection enthousiaste de la littérature classique à la Renaissance. Après avoir hâté la disparition des hiéroglyphes dans les derniers siècles de leur histoire, les anciens Grecs contribuèrent malgré eux à ralentir le moment du déchiffrement en léguant à la modernité les fantasmes qu’ils avaient développés sur cette écriture et qui jouèrent comme autant de blocages épistémologiques. La redécouverte des œuvres néoplatoniciennes concomitantes de celle d’Horapollon n’a fait que dévoyer un peu plus les efforts que déployaient les « antiquaires » (dont le père Athanase Kircher est le représentant le plus connu) pour redonner sens aux inscriptions hiéroglyphiques. Les sciences historico-philologiques, qui devaient triompher au XIXe siècle, se sont d’une certaine façon construites dans la déconstruction du mythe hiéroglyphique.

 

LECTURES MÉDITERRANÉENNES

Depuis 2016, les « lectures méditerranéennes » ont proposé à Rome huit cycles de conférences : Mazarin l’Italien raconté par Olivier Poncet, Un nouveau monde en Méditerranée : l’Islam (VII-X sec.) avec Annliese NefSœurs latines avec Andrea GiardinaLes voyages philosophiques d’Averroès, Maïmonide et Montaigne interprétés par Ali BenmakhloufLes insultes du jeune Dante. Poésie et politique à Florence avec Giuliano MilaniDe la chose publique à la République, entre antiquité et modernité par Claudia Moatti, et Les Ottomans et le passé méditerranéen : récits, héritages, patrimoines étudiés par Edhem Eldem.

Ces cycles entendent souligner le rôle central joué par l’espace méditerranéen dans la construction du monde européen, une évidence que traduit l’expression « berceau de civilisations » utilisée à son propos. Depuis plusieurs millénaires, ces dernières s’y sont succédées, façonnant un univers dont l’originalité a été maintes fois soulignée.

Il s’agit d’interroger la réalité contemporaine de la Méditerranée au prisme des diverses sciences sociales. Revisiter les époques et les personnages du passé en posant sur eux notre regard et notre questionnement d’hommes et de femmes du XXIe siècle, donner aux grandes questions qui traversent ce début du second millénaire (mobilités, environnement, religions, territoires, etc.) la profondeur de la réflexion historique, telle est l’ambition qui guide les « lectures ».

Le conférencier de l'édition 2024 : Jean-Luc Fournet

Jean-Luc Fournet, après avoir été membre de l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire (1992-1996), puis chargé de recherche au CNRS (1996-2004), a été élu en 2004 directeur d’études en papyrologie grecque à l’École Pratique des Hautes Études avant de devenir en 2015 professeur au Collège de France sur la chaire « Culture écrite de l’Antiquité tardive et papyrologie byzantine ». Il est membre de l’équipe « Monde byzantin » de l’UMR 8167 « Orient et Méditerranée ». Éditeur de papyrus, il a développé une approche holistique de la documentation s’intéressant aux interactions entre textes littéraires et documentaires. Il travaille plus généralement sur la culture de l’Antiquité tardive — notamment le multilinguisme et les modalités de la culture écrite.

Entre autres travaux récents, il est l’auteur de The Rise of Coptic : Egyptian versus Greek in Late Antiquity (Princeton-Oxford 2020) et l’éditeur des Hieroglyphica d’Horapollon de l’Égypte antique à l’Europe moderne : histoire, fiction et réappropriation (Studia Papyrologica et Aegyptiaca Parisina 2, Paris 2021).

 

Partenaires :

  • Ambassade de France en Italie
  • Institut français Italia
  • Académie de France à Rome - Villa Médicis
  • Fondazione Primoli
  • Museo Nazionale Romano

 

Informations pratiques :

Les conférences se dérouleront en langue française avec traduction simultanée en italien.

Inscription obligatoire pour la conférence au palais Farnèse le 21 mai 2024 (formulaire en ligne).

Entrée libre dans la limite des places disponibles pour les autres conférences. La réservation est conseillée via le formulaire en ligne qui sera publié sur ce site.

]]>
news-2393 Wed, 21 Feb 2024 15:13:00 +0100 Offre de stage « Valorisation de la recherche – opérations archéologiques » /candidater/autres-emplois-et-stages/les-dernieres-offres-de-stages-en-ligne/offre-de-stage-valorisation-de-la-recherche-operations-archeologiques Date limite de candidature : 5 avril 2024 Offre de stage « Valorisation de la recherche – opérations archéologiques »

École française de Rome

24 juin – 7 août 2024

 

Fondée en 1875, l’École française de Rome (EFR) est un établissement public français de recherche et de formation à la recherche sous tutelle du Ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Située à Rome, cette institution spécialisée dans le domaine des études méditerranéennes occupe une partie du Palais Farnèse qu’elle partage avec l’ambassade de France en Italie et un immeuble situé Place Navone. Elle développe, en partenariat avec des universités et des laboratoires de recherche français, italiens et d’autres pays, des programmes de recherche sous forme de chantiers archéologiques, de missions d’étude et de recherche et de rencontres scientifiques en archéologie, histoire et autres sciences humaines et sociales, de la préhistoire à nos jours, sur le territoire italien, au Maghreb et dans les Balkans.

L’EFR appartient au réseau des Écoles françaises à l’étranger. Elle est régie par le décret n° 2011-164 du 10 février 2011 relatif aux Écoles françaises à l’étranger.

Pour plus de renseignements : www.efrome.it et www.resefe.fr

Cadre du stage

Le/La stagiaire sera placé-e sous la responsabilité de la Directrice des études pour l’Antiquité. Plusieurs services, et en particulier le Service archéologique, seront amenés à avoir une autorité fonctionnelle sur le/la stagiaire.

Missions du stage

Le/La stagiaire contribuera à l’élaboration de brèves notices sur les projets archéologiques de l’EFR, dans le cadre d’une refonte du site web institutionnel et de la réorganisation de la rubrique « L’archéologie à l’École française de Rome » (https://www.efrome.it/la-recherche/archeologie).

Pour chacun des projets archéologiques réalisés par l’EFR depuis sa création en 1875, il s’agira de créer un contenu informatif de qualité et de structurer le contenu des nouvelles pages web pour garantir une présentation claire, et notamment : de sélectionner la documentation disponible, de compléter les données de géolocalisation des sites étudiés et leur référencement, de sélectionner les illustrations et de rédiger en français une brève notice pour chaque projet.

Cette mission s’organisera autour d’un dialogue constant entre le/la stagiaire et les services de l’EFR : service archéologique, service communication, mission archives, bibliothèque. Elle nécessitera la consultation régulière des archives, des publications archéologiques et la prise de contact avec les chercheurs responsables des projets de l’EFR, en cours et passés.

Niveau d’études

  • Niveau minimum requis : inscrit-e en M1
  • Formation : archéologie, histoire (ancienne ou médiévale de préférence), histoire publique, médiation culturelle (avec spécialisation histoire, archéologie ou patrimoine)

Compétences requises

  • Sens de l’organisation et capacité de travail en autonomie ainsi qu’en équipe
  • Capacité à rendre compte et sens des relations humaines
  • Excellente maîtrise de la rédaction en français et bonne capacité de synthèse
  • Compréhension écrite de l’italien
  • Connaissance ou maîtrise de l’environnement documentaire
  • Bonne connaissance des outils informatiques courants et des humanités numériques
  • Intérêt pour la médiation culturelle

Descriptif des conditions de stage

Période du stage : du 24 juin au 7 août 2024

Durée souhaitée : 6 semaines

Jours de présence : du lundi au vendredi

Horaires : à définir sur la base de l’organisation des actions et des 35 h hebdomadaires réglementaires

Logement : le/la stagiaire peut être logé-e à tarif préférentiel (10 € / nuit) dans la résidence de l’École française de Rome située au n°62 de Place Navone

Le stage n’est pas gratifié.

Dossier de candidature

Le dossier de candidature (CV + lettre de motivation) doit être envoyé avant le vendredi 5 avril 2024(réponse le 19 avril 2024) aux adresses suivantes : evelyne.bukowiecki(at)efrome, en copie àdirant(at)efrome.it.

]]>
news-2390 Mon, 19 Feb 2024 12:27:00 +0100 Disparition de Didier Ozanam (1922-2024) /lefr/actualites/disparition-de-didier-ozanam-1922-2024 Ancien membre de l’École française de Rome (1944-1946) Didier Ozanam est décédé le 11 février dernier dans sa 102e année. Dans un entretien donné en 2018 pour les archives orales de l’École française de Rome, il rappelait être le seul ancien membre encore en vie de la promotion de retour à Rome en 1945, à la sortie de la guerre. Archiviste paléographe, diplômé en 1944, il n’y passa par conséquent en raison du conflit mondial qu’une seule année, celle qui aurait dû être la seconde de son séjour. Ses études portaient alors sur l‘époque médiévale, sur les relations entre la France, l’Espagne et l’Angleterre aux XIIe et XIIIe siècles, ainsi que sur le pape Grégoire X, dans le sillage des travaux de son grand-père, Jean Guiraud, ancien membre de l’École française de Rome lui-aussi (1889-1892). Peu après son retour à Paris, l‘obtention d’une bourse à l’École des hautes études hispaniques à Madrid (1947-1950) devait donner une tout autre orientation à son parcours scientifique. Se tournant vers l’histoire moderne, il devint en effet un éminent spécialiste des relations entre la France et l‘Espagne, en particulier sous le règne de Ferdinand VI (1746-1759), et plus généralement de l‘histoire diplomatique et administrative espagnole au XVIIIe siècle. Secrétaire général (1963-1969), puis directeur (1979-1988) de la Casa de Velázquez, il se déclarait « plus hispanisant qu’italianisant », mais en Italie il avait, disait-il, « beaucoup excursionné », et avec enthousiasme. Entre l’Italie, l’Espagne et la France où il fut conservateur aux Archives nationales puis directeur des études à l’École des hautes études en sciences sociales, Didier Ozanam a mené une brillante carrière, guidée par sa passion pour la recherche historique et engagée auprès des institutions qui la servent.
 

Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

 

Ph. Jean-François Dars / École française de Rome.

 

]]>
news-2389 Thu, 15 Feb 2024 09:55:00 +0100 Bourses de l'École française de Rome - sélection pour le second semestre 2024 /la-recherche/actualite-et-appels/appels-a-candidature-formations/bourses-de-lecole-francaise-de-rome-selection-pour-le-second-semestre-2024 Date limite de candidature : 31 mars 2024 à 12 h (heure de Rome)  

Bourses de l'École française de Rome en histoire, archéologie et sciences sociales

L’École française de Rome propose chaque année des mensualités de bourse, destinées à assurer l’accueil temporaire de jeunes chercheurs dont les travaux nécessitent un séjour en Italie. Ces bourses ont pour mission principale d’aider les doctorants au cours des premières années de leur travail de thèse. Deux sessions de sélection sont organisées chaque année.

 

Pour un séjour de bourse au second semestre 2024, la réception des dossiers de candidature est ouverte. Les dossiers seront à envoyer via la plateforme en ligne jusqu'au 31 mars 2024 à 12 h (heure de Rome).

 

⇒ De nouvelles modalités de candidatures ont été établies à compter de 2023.

 

En savoir plus et candidater →

 

]]>
news-2379 Wed, 14 Feb 2024 15:26:00 +0100 Actualité des membres - mars et avril 2024 /lefr/actualites/actualite-des-membres-mars-et-avril-2024 Activités et publications des membres de l'École française de Rome  

Deux nouveautés à souligner dans l’actualité des membres ce mois-ci : en ouverture, un éditorial met en lumière un choix d’événements marquants et, en fin de lettre, une nouvelle rubrique recense les appels à communication et à contribution à l’initiative des membres.

 

 

Édito

Pour la septième édition de l’Atelier d’initiation à la recherche à destination des étudiants de master, Adriano Russo et Luca Farina organisent une semaine de formation consacrée à la lecture critique des sources écrites (11-15 mars). Cette thématique sera abordée à travers des conférences de spécialistes de diverses disciplines (paléographie, diplomatique, papyrologie, épigraphie, codicologie, ecdotique), des ateliers pratiques (lecture des manuscrits et critique textuelle), et des visites thématiques dans les bibliothèques romaines (Bibliothèque Apostolique Vaticane, Bibliothèque Vallicelliana).

Les 28 et 29 mars, se tiendra place Navone le colloque « Figer le regard : la fabrique visuelle de l'événement (premier âge moderne) », organisé par Lana Martysheva et Anne Lepoittevin, fruit d'une collaboration entre l'EFR et le Centre André-Chastel (Sorbonne Université). À la croisée de l’histoire et de l’histoire de l’art, la réflexion portera sur les choix de représentation qui sont effectués lors de la mise en image des événements contemporains.

Enfin, le séminaire de Lectures en sciences sociales animé par les membres poursuit ses activités. Consacré cette année à la « micro-histoire », il accueillera en mars et avril deux présentations d'ouvrages qui mettent en perspective la démarche microhistorienne en la faisant dialoguer avec les méthodes des autres sciences sociales : ce seront, le 5 mars, la présentation, par Mathieu Grenet, de la somme qu'il vient de publier avec Guillaume Calafat, Méditerranées. Une histoire des mobilités humaines (1492-1750) (Points, 2023) et, le 10 avril, la discussion autour de la traduction en italien du livre de Stéphane Beaud, I Belhoumi. Storia di una famiglia algerina in Francia (Mimesis, 2021). Enfin, le 17 avril, Raphaël Orgeolet (Aix-Marseille Université) sera invité à exposer, à travers l'exemple de la protohistoire, ses réflexions sur les enjeux et les limites des approches micro-analytiques en archéologie.


Publications

Lou de Barbarin (membre de deuxième année - section Antiquité)

  • « Creta e Sicilia, al di là di Gela: Ceramiche e techne di tradizione cretese a Megara Iblea tra fine VIII e VII secolo a.C »., dans: Ktiseis. Fondazioni d’Occidente. Intrecci culturali tra Gela, Agrigento, Creta e Rodi, Atti delle XIV Giornate Gregoriane (Agrigento, Museo Archeologico, 25-27 Novembre 2022), a cura di: Valentina Caminneci, Matteo D’Acunto, Claudia Lambrugo, Maria Concetta Parello, Materia e Arte, 12, p. 93-108.

Aïcha Limbada (Membre de deuxième année, Époques moderne et contemporaine)

  • avec Claire-Lise Gaillard et Inès Anrich, « Quitter sa famille par le mariage ou l’entrée en religion : l’indépendance des jeunes gens en question (France, XIXe siècle) », dans Francisco García González et Sandro Guzzi-Heeb (dir.), Historia de la Familia, Historia Social. Experiencias de investigación en España y en Europa, ss. XVI-XIX, Gijón, Ediciones Trea, 2024, p. 695-718.

Pierre Péfau (Membre de première année, section Antiquité)

  • avec Marylise Onfray et Alessandro Peinetti (dir.), Dépasser les plans et révéler l’architecture invisible : de l’identification à la restitution des constructions du Néolithique à l’âge du Fer, Actes du 29e Congrès Préhistorique de France de Toulouse « Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques », 31 mai-4 juin 2021, Paris, Mémoire de la Société préhistorique française, [en ligne].


Interventions, communications et conférences

    Jérémy Artru (Membre de première année, section Antiquité)

    • « Techniques, normes et contrôle de la production monétaire dans les ateliers carthaginois (409-237 av. n. è.) », dans le cadre du séminaire de l’EPHE Histoire monétaire et financière du monde grec VIIe-Ier siècles avant J.-C. (dir. d’étude : Frédérique Duyrat), Paris, EPHE, 1er mars 2024.

    Thibault Bechini (Membre de deuxième année, Époques moderne et contemporaine)

    • « Migrants italiens et carrières de pierres : des procédures d'identification aux appropriations spatiales (Marseille, années 1850-Première Guerre mondiale) », dans le cadre de l'atelier Identità plurali e alterità spaziali dell'italianità, 1796-1943 : territori, città, architetture, musei. Venise, Fondazione Giorgio Cini-Istituto per il Teatro e il Melodramma, 27-29 mars 2024.

    Eukene Bilbao Zubiri (Membre de troisième année, section Antiquité)

    • « Images en série. La coroplathie moulée comme outil de cohésion sociale dans les poleis italiotes », dans Troisième rencontre des jeunes chercheurs sur l’Italie préromaine. Images et usages. Tours, Université de Tours, 3-4 avril 2024.

    Marine Bretin-Chabrol (Membre de première année, section Antiquité)

    • « Il lavoro agricolo nelle Georgiche di Virgilio : si può salvare l’usignolo ? », Conférence donnée à l’invitation de Francesca Boldrer, Macerata, Università di Macerata, 19 mars 2024.

    Lou de Barbarin (membre de deuxième année - section Antiquité)

    • « From one Island to Another ? Craft Mobility from Crete and Elsewhere and the Emergence of Polychromy in the Pottery Workshops of Megara Hyblaea », rencontre internationale Sailors, traders, settlers and potters interactions and exchanges in the ancient mediterranean, organisation : A. Tsingarida, I. Lemos. Université Libre de Bruxelles, 18 avril 2024.

    Pauline Ducret (Membre de première année, section Antiquité)

    • avec Daniel Diffendale, « L'approvvigionamento di pietra da costruzione ad Ostia in età repubblicana », Ottavo seminario ostiense organisé par Alessandro d’Alessio, Nicolas Laubry, Grégory Mainet, Thomas Morard & Françoise Van Haeperen, Rome-Ostie, 21-23 mars 2024.

    Arthur Hérisson (Chargé de recherches contractuel CNRS mis à disposition de l'EFR, section Époques moderne et contemporaine)

    • « I cattolici francesi e l’unificazione italiana (1856-1871) », séminaire d’histoire de l’Université de Salerne, Salerne, 17 avril 2024.

    Aïcha Limbada (Membre de deuxième année, Époques moderne et contemporaine)

    • « Les époux et leur famille au moment du mariage », séminaire Familles : alliances, transmission, reproduction sociale, territoires, XVIIIe - XXe siècle, animé par Fabrice Boudjaaba & Sandra Brée, Paris, EHESS, 15 mars 2024.
    • « Histoire de la nuit de noces en France, années 1800 - années 1920 », séminaire de master en histoire, animé par Odile Roynette, Dijon, Université de Bourgogne, 20 mars 2024.
    • « Des sources pour écrire l’histoire de l’intime », séminaire A la source, animé par Camille Hamon & Laure Bouglé, Paris, École normale supérieure, 21 mars 2024.


    Organisation de séminaires et de colloques

    Séminaire de Lectures en sciences socialesanimé par les membres

    • Des « microcosmes nettement localisés » aux « appartenances translocales ». Autour de l'ouvrage Méditerranées. Une histoire des mobilités humaines (1492-1750) de Guillaume Calafat et Mathieu Grenet (Points, 2023), en présence de Mathieu Grenet. Rome, EFR, 5 mars 2024.
    • Trajectoires sociales et analyse sociologique. Discussion à partir de l'édition italienne du livre de Stéphane Beaud, I Belhoumi. Storia di una famiglia algerina in Francia (Mimesis, 2021), en présence de l'auteur. Rome, EFR, 10 avril 2024.
    • « Les approches micro-analytiques en archéologie et l'exemple de la protohistoire. Enjeux, attendus, limites », intervention de Raphaël Orgeolet (Aix-Marseille Université). Rome, EFR, 17 avril 2024.

    Simone Di Cecco (Membre de première année, section Époques moderne et contemporaine)

    • avec Sofia Aouani, Antonin Perdoncin & Fred Salin, séminaire du groupe de travail « Travail et migrations » (Institut Convergences Migrations, département Policy) : séance « Capitalisme racial », 16 février 2024.
    • avec Sofia Aouani, séminaire du groupe de travail « Travail et migrations » (Institut Convergences Migrations, département Policy) : séance « Rapports sociaux de sexe », 8 mars 2024.

    Luca Farina (Membre de première année, section Moyen Âge) et Adriano Russo (Membre de deuxième année, section Moyen Âge)

    • Atelier d’initiation à la recherche (Master) : « Pour une lecture critique des sources écrites : histoire de la tradition et critique textuelle ». Rome, EFR, 11-15 mars 2024.

    Lana Martysheva (Membre de troisième année, section Époques moderne et contemporaine)

    Chloé Tardivel (Membre de deuxième année, section Moyen Âge)

    Mission de terrain

    Eukene Bilbao Zubiri (Membre de troisième année, section Antiquité)

    • Mission d’étude de la coroplathie du sanctuaire urbain méridional et de Fonte di Roccadaspide à Poseidonia, Museo archeologico nazionale di Paestum (Capaccio-Paestum), mars-avril 2024.
       

    Valorisation

    Thibault Bechini (Membre de deuxième année, Époques moderne et contemporaine)

    • Conférence ESABAC « Migrations italiennes et industrialisation à Marseille du milieu du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale », dans le cadre de la 29e édition de la Semaine de la langue française et de la francophonie. Naples, Institut français Napoli, 18 mars 2024.

    Aïcha Limbada (Membre de deuxième année, Époques moderne et contemporaine)

    • Présentation de l’ouvrage La nuit de noces. Une histoire de l’intimité conjugale, Paris, La Découverte, 2023, dans le cadre des rencontres « Lettres à table ! » à la bibliothèque universitaire de l’université Sorbonne Nouvelle, Paris, 19 mars 2024.


    Appel en cours

    Pauline Ducret (Membre de première année, section Antiquité)

    • avec Louis Baldasseroni, Florian Besson & Romain Millot, colloque international Immortel péplum : présences et renouvellements d’un genre transmédiatique, Université Nîmes et Musée de la Romanité, 13-15 février 2025 (appel ouvert jusqu’au 14 juin 2024)

     

      ]]>
      news-2369 Wed, 14 Feb 2024 10:00:00 +0100 La Pénitencerie apostolique sous Innocent VIII (1484-1492) /publications/actualites-et-evenements/actualite/la-penitencerie-apostolique-sous-innocent-viii-1484-1492 Sources et documents 13 Accessibles depuis 1983, les registres de suppliques de la Pénitencerie apostolique ont fait l’objet de plusieurs éditions et répertoires concernant l’Empire, l’Angleterre, la Scandinavie ou encore la péninsule italienne à la fin du Moyen Âge. Cette édition est la première d’ampleur pour le royaume de France. Elle présente un corpus de 287 suppliques de declaratoriis adressées au pape Innocent VIII (1484-1492) afin de lutter contre les discours diffamatoires entachant la renommée du suppliant. La plupart émanent de prêtres accusés d’homicide, qui s’adressent à l’office pontifical pour être déclarés non coupables. D’autres suppliants sont des laïcs qui entendent obtenir la confirmation ou, au contraire, l’annulation de leur mariage, en théorie indissoluble. Enfin, certains individus, entrés au monastère contre leur gré, recourent à la Pénitencerie pour faire invalider leur profession religieuse. Des sociabilités villageoises au quotidien des clercs et des moines, en passant par les pratiques judiciaires, matrimoniales, agricoles ou fiscales, les suppliques éditées nous plongent au cœur de la vie sociale, politique et religieuse du règne de Charles VIII, au sortir de la guerre de Cent Ans.



      Élisabeth Lusset, ancienne élève de l’ENS de Lyon et ancienne pensionnaire de la fondation Thiers, est chargée de recherche au CNRS (Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, UMR 8589).
      Clément Pieyre, archiviste paléographe, conservateur général des bibliothèques et ancien directeur de la bibliothèque de l’École française de Rome, dirige la Bibliothèque Diderot de Lyon (ENS de Lyon).

       

       

       

      En vente sur le site des publications

      Sources et documents n°13
      Roma: École française de Rome, 2024
      508 p.
      ISBN : 978-2-7283-1806-3
      Prix : € 42
      ]]>
      news-2378 Mon, 12 Feb 2024 14:48:22 +0100 Lancement de VILMOUV, le site web des villes en mouvement /lefr/actualites/vilmouv-lancement-du-site-web-des-villes-en-mouvement Rendez-vous sur Vilmouv.cnrs.fr pour suivre les enquêtes de terrain en cours. Initié par l’École française de Rome avec de nombreux partenaires, dont l’Institut Convergence Migrations et l’UMR Géographie-cités, le projet VILMOUV étudie les mobilités et recompositions socio-spatiales dans les espaces urbains de Méditerranée. Son objectif est d’envisager différents types de mobilités dans leurs interdépendances et leurs impacts urbains : mobilités touristiques, migrations internationales, migrations étudiantes, mobilités quotidiennes, circulations marchandes et de consommation.

      Des enquêtes de terrain dans huit villes du pourtour de la Méditerranée permettent de collecter le matériau (observations, entretiens, photographies, parcours urbains commentés) servant de base à la publication de notices ethnographiques en ligne sur Vilmouv.cnrs.fr.

      VILMOUV est membre de Atlasglobalnetwork, une plateforme collaborative d’analyse sociale et cartographique des villes dans le monde.

      VILMOUV est coordonné par trois chercheur.e.s :

      • Camille Schmoll, directrice d’études de l’EHESS, membre du laboratoire Géographie-cités et fellow de l’Institut Convergences Migrations ;
      • Thomas Pfirsch, maître de conférences en géographie à l’Université Polytechnique Hauts de France (UPHF, Valenciennes), membre de l’UMR Géographie-Cités, et Fellow de l’Institut Convergences Migrations (CNRS) ;
      • Giovanni Semi est Professeur de Sociologie Urbaine à l’Université de Torino, en Italie

      Le projet s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire de spécialistes de la ville, des mobilités et des migrations, soit une cinquantaine de chercheur.e.s de plus de six pays du pourtour méditerranéen issu.e.s de disciplines variées (géographie, sociologie, urbanisme, anthropologie, sciences politiques…).

      Une vingtaine de notices ethnographiques sont déjà accessibles en ligne, issues des deux premiers «ateliers-villes » : Turin (2022) et Sfax (2023). Le dernier atelier s'est tenu à Naples (5 au 10 février 2024). Les prochains, jusqu’en 2026, seront organisés à Catane, Athènes, Milan, Tunis, et La Valette.

      Ces « ateliers-villes » sont des enquêtes de terrain d’une semaine confrontant les regards de spécialistes d’une ville et de chercheur.e.s d’autres terrains, et croisant les savoirs entre jeunes chercheur.e.s et chercheur.e.s confirmé.e.s. Ils mobilisent des méthodes principalement ethnographiques et qualitatives issues de différentes disciplines (anthropologie, géographie, histoire, sciences politique, sociologie).

      Partenaires

      ]]>
      news-2375 Mon, 29 Jan 2024 10:14:00 +0100 Le calendrier des Lectures méditerranéennes 2024 /lefr/actualites/le-calendrier-des-lectures-mediterraneennes-2024 Les 20 et 27 mai et les 3 et 10 juin 2024 à Rome Pour la huitième édition des Lectures méditerranéennes, l'École invite à Rome Jean-Luc Fournet, professeur au Collège de France sur la chaire « Culture écrite de l’Antiquité tardive et papyrologie byzantine ».

      Le sujet de son cycle de conférences est « La fin d'une écriture et le début d'un mythe : les Grecs et les hiéroglyphes », un thème qui relie plusieurs cultures méditerranéennes – culture pharaonique, hellénisme et Renaissance européenne.

       

      Ces quatre conférences d'histoire seront, comme à l'accoutumée, accueillies par les partenaires romains de l'École française de Rome, dans des lieux exceptionnels. Voici ci-dessous le calendrier détaillé des rendez-vous de ce printemps 2024 :

       

       

       

      Cycle organisé par l'École française de Rome en partenariat avec l'Ambassade de France en Italie, l'Institut français Italia, l'Académie de France à Rome - Villa Médicis, la fondazione Primoli et le Museo Nazionale Romano.

      ]]>
      news-2374 Fri, 26 Jan 2024 14:20:00 +0100 La formation au paysage numérique du ResEFE 2024 /lefr/actualites/la-formation-au-paysage-numerique-de-resefe-2024 Retour en image sur les trois journées de formation et de sensibilisation aux enjeux du numérique Du 24 au 26 janvier 2024, l'École française de Rome a accueilli la formation annuelle au paysage du numérique pour les nouveaux personnels scientifiques du Réseau des Écoles françaises à l'étranger. Elle était organisée par Bruno Morandière, chargé de la transition numérique du Réseau, et Cécile Martini, référente Science ouverte de l’École, avec le soutien de Bérénice Waty, chargée de la coordination de la recherche et de valorisation.

      La première journée a été consacrée à une session collective autour de la sensibilisation aux enjeux de la Science ouverte, à la gestion d'un projet de sources numériques pointant le nécessaire maillage entre les compétences des chercheurs et celles du monde de la science de l’information et de la bibliothéconomie, et aux enjeux juridiques liés aux données de la recherche, de leur moisson jusqu’à leur diffusion.

      Au cours des deux journées suivantes, les membres et les chercheurs des cinq Écoles, une vingtaine, ont participé à des ateliersdédiés à des outils ou logiciels spécifiques (Omeka, QGIS/SIG, HAL, XML, Heurist, Zotero ou encore le plan de gestion de données). Les formateurs étaient des experts venant du CNRS, du ministère de la Culture et du CCSD, de l'INRIA, de l'INRAP et de l'EFEO. Outre les formateurs externes, des personnels de l'École française de Rome et du Centre Jean Bérard sont également intervenus dans le cadre de leurs fonctions, à l'exemple des bibliothécaires Elena Avellino et Elisa Saltetto et des topographes/géomaticiens Lorenzo Formaciari et François Fouriaux.

      La responsable du laboratoire d'archéologie, Évelyne Bukowieki, a guidé les participants pour une visite de l'espace archéologique dans les sous-sols de place Navone, où se trouvent les vestiges du stade de Domitien. Au palais Farnèse, Cécile Martini a proposé une visite de la bibliothèque de l'École, avant que le directrice, Brigitte Marin, ne reçoive les participants dans le Salon rouge de la résidence. Par la suite, les membres de l’EFR ont convié leurs homologues à une sortie au cours de laquelle ils ont pu poursuivre leurs échanges.

      Ce rendez-vous a complété une série de webinaires proposés par des spécialistes tout au long de l’automne 2023, conformément à la mission de formation à la recherche du Réseau des Écoles françaises à l’étranger. 

       

       

      ]]>
      news-2368 Wed, 17 Jan 2024 15:11:00 +0100 L’Inquisition romaine et la France Juridiction, doctrine et pluralité des catholicismes européens à l’« âge tridentin » (XVe-XIXe siècle) /publications/actualites-et-evenements/actualite/linquisition-romaine-et-la-france Collection de l’École française de Rome 611 Ce volume propose un bilan et une prospective sur l’histoire des relations qu’entretiennent, du XVIe au XIXe siècle, l’Inquisition romaine et la France. Si l’ouverture de l’Archivio della Congregazione per la Dottrina della Fede (1998) a permis des progrès considérables, tant de l’histoire de l’Inquisition elle-même que de l’histoire intellectuelle du monde catholique, l’historiographie s’est jusqu’à présent surtout focalisée sur les territoires où le Saint-Office exerçait une pleine juridiction, et donc peu sur la France. Il s’agit dans cet ouvrage de réévaluer le rôle de la Congrégation dans la vie du catholicisme français, et inversement la place de la France dans l’histoire de la plus puissante des administrations pontificales.

      Quels furent les acteurs de la mise en place et du maintien de ces rapports ? Quels étaient leurs différents terrains d’intervention ? Suivant quelles modalités s’est construite cette autorité sans juridiction ? Toutes ces questions sont abordées dans un temps long, pensé par Paolo Prodi comme une « époque de l’histoire de l’Église », caractérisée par la permanence d’un paradigme fonctionnel. Cette enquête place donc l’époque moderne au centre de son questionnement, mais entend aussi interroger la genèse et le devenir des logiques modernes, en essayant de penser les ruptures et continuités liées à ce même paradigme.


      Albrecht Burkardt est professeur d’histoire moderne à l’université de Limoges.
      Jean-Pascal Gay est professeur d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain.

       

      Voir les résumés et la table des matières

      En vente sur le site des publications

      Collection de l’École française de Rome n° 611
      Rome : École française de Rome, 2024
      468 p.
      ISBN : 978-2-7283-1595-6
      Prix : € 34
      ]]>